Plus de 310 billets à 100 $ avaient été vendus pour le «Tailgate party BBQ» (festivités d’avant-match) organisé sur le quai fédéral à l’arrière du bâtiment du Vieux-Moulin. En plus de la vente de billets, plusieurs prix ont été vendus à l’encan, dont un chandail de Duvernay-Tardif autographié à 2500 $ et une paire de billets pour un match des Chiefs à Kansas City.
Les fonds amassés seront partagés à parts égales entre la Fondation du CLSC des Patriotes et la Fondation LDT qui a pour but de stimuler l’activité physique chez les jeunes.
De son côté, la Fondation du CLSC investira l’argent pour les médecins spécialistes et les Centres d’hébergement de soins de longue durée de Saint-Bruno-de-Montarville et de Belœil. Le président du conseil d’administration, Martin Lesage, était bien heureux de la réponse des gens à l’événement. «Ce n’est pas toujours facile. Les gens se disent qu’un CLSC est gouvernemental et qu’ils donnent déjà de l’argent et se demandent pourquoi ils donneraient encore de l’argent.»
La soirée a réuni gens d’affaires et élus de la région. La mairesse de Belœil, Diane Lavoie, a tenu à féliciter et souligner les exploits de l’invité d’honneur qui a terminé récemment ses études en médecine à McGill malgré un contrat en poche de plusieurs millions de dollars avec les Chiefs. Le maire de Mont-Saint-Hilaire, Yves Corriveau, a remis plusieurs livres sur la région au footballeur et a même suggéré qu’il devrait se lancer en politique «car tout ce qu’il touche se transforme en or». Duvernay-Tardif a des antécédents familiaux en politique, son grand-père Guy Tardif a été ministre sous René Lévesque. Mais le joueur de ligne à l’attaque a confirmé à L’Œil Régional que la politique ne figurait pas pour l’instant dans ses plans d’avenir, ayant beaucoup de projets en tête.
Un Super Bowl déterminant
Martin Lesage a semé les graines du «Tailgate party» le 4 février, le jour de la grande messe du football américain. Il avait rencontré Laurent Duvernay-Tardif à La Cage – Brasserie Sportive de Saint-Hyacinthe où le footballeur faisait une apparition spéciale. «M. Lesage avait laissé sa carte d’affaires à Laurent. Le lendemain, [Laurent] s’envolait pour la Corée du Sud pour aller couvrir les Jeux olympiques et il m’a texté pour faire un suivi avec M. Lesage», a raconté Marie-Christine Boucher, la directrice générale de la fondation LDT.
Laurent Duvernay-Tardif s’est aussi engagé à répéter l’expérience l’an prochain. Il a toutefois aussi juré qu’il sera impossible l’hiver prochain de le rencontrer dans un restaurant le jour du Super Bowl, car lui et ses coéquipiers seront du match.