Pendant trois soirs, le quai Fecteau et la grande scène Jean-Paul-Guimond vibreront au rythme des Grands Concerts, mettant de l’avant chaque fois le talent de trois artistes et groupes. Le vendredi 30 juin, il sera possible d’entendre entre 19 h 30 et 22 h 30 les performances de Zigue, de Katia Rock et de FARA. « Zigue, c’est une famille de musiciens avec deux générations sur scène. Katia Rock est une artiste innue qui a les pieds entre la tradition et la modernité », raconte le président de Chants de Vielles et directeur de la programmation, Nicolas Boulerice. Quant à FARA, quatuor écossais, il raconte qu’une des membres ne devrait pas se sentir trop dépaysée de venir jouer à Saint-Antoine alors qu’elle a passé plusieurs étés non loin, à Saint-Mathias-sur-Richelieu, dans sa jeunesse!
Le lendemain, c’est à une soirée particulièrement éclectique que Chants de Vielles convie le public, promet Nicolas Boulerice. « Djely Tapa est une Malienne qui demeure à Montréal et ce qu’elle fait est hallucinant. » Inspirée des griots (porteurs de traditions maliennes), elle propose une musique aux ambiances sahéliennes, blues et électro. Il sera aussi possible d’entendre Skolvan, « l’équivalent de La Bottine souriante de la Bretagne, qui fête ses 40 ans d’existence, mais qui n’était encore jamais venu en Amérique », et, justement, La Bottine souriante, forte de ses 47 ans de musique avec des classiques incontournables et du nouveau matériel.
Enfin, le dimanche entre 17 h et 21 h, le concert de clôture met de l’avant le Trio Meunier-Villeneuve, Les Mercenaires du Terroir et Diogo Ramos. « Le Trio Meunier-Villeneuve est un trio de jeunes très talentueux venus du centre de la France, alors que Les Mercenaires, ce sont des vieux de la vieille qui mettent l’harmonica de l’avant. On aime inviter des artistes de musique latine et, cette année, on reçoit le Montréalais d’origine brésilienne Diogo Ramos qui va apporter le soleil avec sa musique ludique et dansante », commente M. Boulerice.
Ces trois concerts seront d’ailleurs suivis de veillées dansantes pour clore les soirées en beauté. « Le vendredi, ce sera un bal français. Le samedi, une veillée québécoise avec Ghislain Jutras au câll. Et, le dimanche, une soirée animée par le DJ Fred Savard qui fera un peu une rétrospective de cette édition », souligne le responsable de la programmation.
D’autres activités au programme
En plus de ces trois soirées, Chants de Vielles accueille aussi des concerts intimes, notamment pour lancer des albums. L’opus Art populaire, du duo Nicolas Boulerice et Olivier Demers avec Robert Deveaux, en fait d’ailleurs partie. « C’est un projet en lien avec la musique acadienne. Nous l’avons enregistré cet hiver et le résultat est un disque “cru” de trad, avec simplement trois voix, du violon et de la vielle à roue », commente M. Boulerice quant au projet qu’il a bien hâte de présenter le samedi 1er juillet à 16 h à l’église Saint-Antoine-de-Padoue.
Ajoutons à la programmation les stages, ateliers et classes de maître de même que le camp de jour pour les enfants. Le fameux défilé du dimanche dans le village est aussi de retour, de même que les promenades en bateau-dragon. Nouveauté cette année, on organise aussi un événement micro ouvert le vendredi à 17 h afin de donner la chance à des artistes trad non professionnels de se faire entendre. Les spectacles présentés à bord d’un bateau longeant le Richelieu, qui ont connu un beau succès pendant la pandémie, ne reviennent pas cette année. Nicolas Boulerice laisse toutefois entendre que ce n’est que partie remise quant à ce volet de Chants de Vielles.
« Je suis persuadé qu’avec cette programmation, tout public pourra y trouver son compte. J’ai bon espoir de voir autant de gens cette année qu’en 2019, dernière année avant la pandémie, parce que je sens qu’ils ont envie de sortir et de se rassembler », soutient le président de Chants de Vielles.
Info : www.chantsdevielles.com.