20 octobre 2025 - 05:00
Saint-Antoine-sur-Richelieu
Le maire sortant Jonathan Chalifoux sollicite un deuxième mandat
Par : L'Oeil Régional
Le maire sortant Jonathan Chalifoux. Photo Eloïc Potel | L’Œil Régional ©

Le maire sortant Jonathan Chalifoux. Photo Eloïc Potel | L’Œil Régional ©

Une texte de Eloïc Potel « Mon but ultime, c’est d’être fier d’être Antonien », soutient Jonathan Chalifoux, qui se représente à la mairie de Saint-Antoine-sur-Richelieu afin de solliciter un deuxième mandat consécutif à la tête du village.
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Élu par acclamation au scrutin de 2021, le maire sortant se représente en 2025 avec une vision qui demeure fidèle à celle qu’il propose depuis son accession au pouvoir. « Ma vision, c’est de s’occuper de notre monde. Il faut commencer par la base : notre sécurité, s’occuper de nos aînés, de nos familles », affirme le maire, qui se présente aux côtés d’une équipe de six conseillers indépendants.

À l’image de son mandat présent, il ne promet aucune baisse de taxes municipales, mais désire limiter les hausses « au niveau de l’inflation ».

« Dans les années passées, les taxes ont augmenté de façon un peu plus substantielle, mais on avait des choses à rattraper », soutient M. Chalifoux. « J’ai eu des critiques comme quoi notre budget municipal a augmenté à plus de quatre millions », reconnaît le maire, qui justifie cette hausse par les investissements entrepris par la Municipalité et le rapatriement de l’expertise à l’interne.

Concilier plusieurs réalités

« À Saint-Antoine, on a deux milieux : un noyau villageois, et le milieu agricole », explique le candidat, qui déplore la dissidence entre les deux environnements. « Les gens ne connaissent pas la réalité de l’un et de l’autre. Il faut démystifier le monde agricole », mentionne-t-il. Afin de réduire cet écart, il propose la création d’un comité consultatif agricole, ainsi que de relier le village et les terres agricoles par un sentier piéton et cycliste.

M. Chalifoux s’engage à proposer davantage « d’activités intergénérationnelles » visant à rejoindre les aînés et les familles. « Nos maisons se vendent beaucoup, et c’est beaucoup de jeunes familles qui viennent prendre la place de nos aînés qui quittent, mais il faut vraiment créer une synergie avec tout ce beau monde-là », soutient celui qui est également président de l’Association des plus beaux villages du Québec, dont Saint-Antoine-sur-Richelieu fait partie.

Le futur du village

Le nouveau projet d’expansion du port de Montréal à Contrecœur, dont l’entrée en service est prévue pour 2030, « va amener des pressions au niveau résidentiel », souligne Jonathan Chalifoux, qui admet que Saint-Antoine devra adapter son offre de logements pour faire face à l’achalandage amené par les 8000 emplois qui devraient être créés par le port et son chantier, selon l’Administration portuaire de Montréal.

« Construire 200 habitations dans une année, ce n’est vraiment pas une belle optique parce qu’on aura de la misère à ajuster les services en conséquence », affirme-t-il. Pour les nouvelles constructions, il propose des consultations publiques sur les zones constructibles restantes afin de « prendre le temps que tout le monde s’intègre à la communauté ».

Les propositions de M. Chalifoux comptent aussi l’ajout d’espaces verts favorisant l’accès à la rivière, la mise aux normes de l’usine d’épuration d’eau, ainsi que l’expansion de l’offre de transport en commun, notamment le service de Taxibus.

Questionné au sujet du retour de Denis Campeau, maire de 2013 à 2017, dans la course à la mairie, M. Chalifoux préfère s’en remettre au scrutin. « On est deux extrêmes, deux façons de voir les choses. C’est aux citoyens de choisir. On a changé les choses depuis quatre ans, et les citoyens l’ont vu », soutient le candidat.

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