Le procès devait commencer devant juge seul le 14 août dernier, mais l’accusé de 67 ans a décidé de changer d’avocat, ce qui a retardé le processus. Le dossier est revenu devant le tribunal le 9 janvier au Palais de justice de Saint-Hyacinthe où la Couronne a présenté une requête pour déclarer inhabile Me Marie-Eve D’Anjou à représenter Yvon Poirier. En fait, la Couronne précise que c’est le cabinet pour lequel travaille Me D’Anjou qui ne peut représenter l’accusé. La journée n’a pas suffi pour trancher la question et le dossier doit revenir devant le juge Marc-André Gauthier le 26 janvier.
L’Œil Régional a contacté Me D’Anjou pour obtenir une réaction, mais nous n’avions pas réussi à lui parler au moment de mettre sous presse.
Rappels des faits
Yvon Poirier a été arrêté une première fois le 15 décembre 2021 par des agents de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent (RIPRSL) pour avoir commis des agressions sexuelles à l’endroit de deux victimes, entre 2018 et 2021. Les policiers ont poursuivi leur enquête et découvert que Yvon Poirier aurait fait cinq autres victimes. Il a été arrêté une deuxième fois le 23 juin 2022. Cette fois-ci, les délits reprochés se seraient produits entre 2002 et 2021 à Mont-Saint-Hilaire ainsi qu’à Longueuil.
Yvon Poirier pratiquait la massothérapie dans un bureau professionnel à Mont-Saint-Hilaire. Il était auparavant un courtier immobilier et tenait un bureau de courtier à Saint-Hubert. Il exerçait sur la Rive-Sud de Montréal.
Le suspect est actuellement en liberté sous condition et a plaidé non coupable à tous les chefs d’accusation pesant contre lui.