21 Décembre 2022 - 07:00
Interprétant Kurt von Trapp dans La Mélodie du Bonheur
Le McMastervillois William Bernier sur son X
Par: Olivier Dénommée
À 11 ans, le McMastervillois William Bernier travaille déjà avec Gregory Charles pour la nouvelle adaptation de l’incontournable comédie musicale La Mélodie du Bonheur et il n’a pas l’intention d’arrêter la scène de sitôt. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

À 11 ans, le McMastervillois William Bernier travaille déjà avec Gregory Charles pour la nouvelle adaptation de l’incontournable comédie musicale La Mélodie du Bonheur et il n’a pas l’intention d’arrêter la scène de sitôt. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

L’adaptation québécoise de la fameuse comédie musicale La Mélodie du Bonheur, mise en scène par Gregory Charles, est présentée actuellement au Théâtre Saint-Denis à Montréal. Dans certaines représentations, il est possible d’y retrouver William Bernier, un jeune talent de McMasterville.

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Élève de 6e année à l’école La Farandole, William Bernier en est à sa première véritable expérience de scène, lui qui partage avec trois autres acteurs le rôle de Kurt von Trapp, un jeune garçon de « 10 ans presque 11 ». Il est possible de l’entendre parler et chanter et de le voir danser et participer à plusieurs chorégraphies. « C’est un garçon qui a peur de son père très strict et qui a surtout peur de le décevoir. Il veut paraître plus vieux que son âge », résume l’interprète au sujet de son rôle dans La Mélodie du Bonheur.

« J’ai chanté avant même de savoir parler. J’ai toujours fait ça, même si ça sort un peu de nulle part! », lance William, qui n’avait toutefois pas beaucoup d’expérience de scène avant de passer des auditions pour La Mélodie du Bonheur. Auditions qui ont été assez concluantes pour qu’il reçoive un appel de Gregory Charles lui-même pour lui annoncer qu’il ferait partie de la distribution. Sur une trentaine de représentations au programme à Montréal, il montera sur scène une dizaine de fois.

À 11 ans, William Bernier estime qu’il apprend vite et qu’il a de la facilité avec les arts en général, ce qui lui a permis de rapidement apprendre les chorégraphies, même s’il n’avait que rarement dansé devant un public avant – encore moins devant une salle de 2000 personnes comme le Saint-Denis! Quant à la réputation de perfectionniste de Gregory Charles, le jeune chanteur a une vision un peu différente de lui. « Avec les enfants, il n’est vraiment pas trop strict et il fait beaucoup de blagues! »

Tout de même, le défi principal qu’a rencontré William a été les changements rapides de costumes. « On a 20 secondes pour les changer et les garçons portent des chemises à boutons. Ça m’est arrivé une fois en répétition d’arriver en retard dans une scène à cause de ça! » Le problème a toutefois été réglé grâce à des costumes à velcros, permettant de sauver de précieuses secondes pendant les changements.

Production fabuleuse

Présentée depuis le 3 décembre dernier au Théâtre Saint-Denis, cette nouvelle version de La Mélodie du Bonheur ne fait pas les choses à moitié, assure l’interprète de Kurt von Trapp. « Le spectacle, les décors, les costumes… tout est fabuleux! Même si c’est un spectacle assez long (environ 2 h 45 avec entracte), on ne s’ennuie jamais, il y a toujours de l’interaction. » La musique y est aussi jouée en direct par un orchestre, ce qui ajoute au côté prestigieux de cette adaptation.

Ceux qui désirent voir William à l’œuvre auront encore l’occasion de le faire les 22, 26, 28, 29 et 30 décembre de même que les 7 et 13 janvier. À cela pourraient s’ajouter des supplémentaires, sans compter les représentations qui suivront cet été à Québec.

Désir d’en faire plus

Cette expérience hors du commun confirme à William Bernier son désir de refaire de la scène le plus souvent possible. Il va d’ailleurs s’inscrire en concentration arts-études à l’école secondaire du Mont-Bruno dès l’an prochain pour poursuivre dans cette voie. « C’est certain que je veux faire encore plus de scène. Chaque fois que je sors d’une répétition ou d’une représentation, j’ai hâte à la prochaine! Ne pas en faire, pour moi, ça serait impossible », soutient-il. Il s’est d’ailleurs tissé plusieurs belles amitiés au sein de l’équipe de La Mélodie du Bonheur, dont Rosemay Lefebvre qui est « presque devenue [sa] meilleure amie ». Des gens ont aussi remarqué son talent et lui ont fait savoir qu’ils auraient peut-être d’autres projets à lui confier. « Je n’ai encore rien à annoncer, mais des personnes m’ont dit qu’ils aimeraient aller plus loin avec moi », conclut William avec enthousiasme.

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