Le monument en question a été installé dans la dernière semaine du mois d’octobre. Plusieurs autres pierres tombales sont situées près de cette structure noire. En plus de contenir le logo de l’organisation criminelle, on y retrouve l’inscription HELLS ANGELS MC SOUTH.

Un article de La Presse paru le 4 novembre dernier a informé le grand public de cette situation et du mécontentement qui se faisait déjà sentir au sein de la paroisse. Scandalisé par la nouvelle, le diocèse de Saint-Jean-Longueuil a réagi dans la journée pour s’excuser et indiquer que le monument serait retiré.

« Le diocèse de Saint-Jean–Longueuil regrette sincèrement l’embarras causé par ces événements et assure la population qu’il sensibilisera les paroisses dotées de cimetières à être plus vigilantes dans l’application des normes et règlements diocésains », peut-on lire dans le communiqué.

Le diocèse a enquêté et observé des manquements au respect du règlement diocésain entourant les droits et obligations de la part du propriétaire du lot. « Ainsi, les inscriptions gravées sur le monument constituent un élément portant atteinte au caractère spécifique d’un cimetière catholique et contreviennent au Règlement de cimetière », enchaîne-t-il dans sa missive.

On avance que le règlement permet d’enlever ou de faire enlever tout objet non respectueux du rite catholique romain de son cimetière. Le Service diocésain d’aide aux fabriques supportera la Fabrique de la paroisse Saint-Basile-Le-Grand dans le règlement de ce litige.

La paroisse de Saint-Basile-le-Grand s’est abstenue de commenter pour s’en tenir à la déclaration officielle du diocèse.

De son côté, ni l’administration de la Ville de Saint-Basile-le-Grand ni la mairesse Kim Méthot n’ont voulu commenter cette nouvelle, car elle concerne surtout la paroisse et le diocèse.