19 août 2020 - 17:46
Le MTQ refuse que la Municipalité exécute les travaux
Par: Sarah-Eve Charland
Intersection de la 116 et de la rue Maple, à McMasterville.

Intersection de la 116 et de la rue Maple, à McMasterville.

La Ville de McMasterville a proposé au ministère des Transports du Québec (MTQ) de réaliser les travaux de réaménagement de l’intersection de la rue Maple et de la route 116 afin de sécuriser le passage piétonnier, près de huit mois après l’accident de Marjorie Lapointe. Mais la proposition a été rejetée par le ministère.

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« Ce qu’il faut savoir, c’est que la Municipalité a juridiction sur les rues locales. Le MTQ a juridiction sur la route 116 et la traverse piétonne. […] L’information qu’on a, c’est que ce ne sera pas cette année.
Si c’était de nous, on le ferait. On a fait la proposition de faire les travaux, mais le MTQ ne l’a pas retenue. On a mis le maximum de pression qu’on pouvait mettre auprès du MTQ », assure le maire de McMasterville, Martin Dulac.
La Municipalité s’est entendue avec le MTQ sur la nature des travaux qui seront réalisés. McMasterville souhaitait profiter des travaux de voirie lancés cet été pour réaliser l’ensemble du réaménagement de l’intersection et transmettre la facture des coûts au ministère.
Les travaux de voirie consistent à sécuriser l’accès au passage piétonnier. Un contrat a été adjugé à Action Projex inc. au coût de 209 000 $. La Municipalité ajoutera un trottoir sur la rue Bretagne et une piste multifonctionnelle sur Maple.
Selon le maire de McMasterville, les travaux, qui devront être réalisés par le MTQ, consistent à ajouter des saillies au trottoir afin de réduire le temps de traverse pour les piétons. « Plus c’est long à traverser, plus il y a de risques », ajoute-t-il.
Le MTQ devrait aussi ajouter un feu de circulation qui annoncera aux automobilistes l’arrivée d’un piéton à l’intersection. La rue Maple devrait être transformée en sens unique, entre la route 116 et la rue Bretagne, pour diminuer l’achalandage.
McMasterville demande depuis 2018 au MTQ de rendre plus sécuritaire cette traverse piétonnière. « Ça inquiète les gens, surtout à côté des écoles. On est aux limites de ce qu’on peut faire. […] Ça ne bouge pas aussi vite qu’on le voudrait. Ce n’est pas de notre ressort. C’est un dossier que l’on continue de suivre », maintient M. Dulac.
Le MTQ n’avait pas rappelé notre journaliste au moment de mettre sous presse.

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