Le bâtiment s’étendra sur trois étages. Au premier étage, on y retrouvera un ou deux locaux commerciaux. Sur les deux autres étages, ce sera deux logements locatifs. Le bâtiment dépassera 10 mètres, ce qui nécessite l’adoption d’une dérogation mineure. Le conseil de ville se prononcera sur la dérogation mineure le 23 novembre en séance ordinaire. Une série de dérogations mineures qui touchent la hauteur, la construction d’une terrasse et une case de stationnement, entre autres, seront évaluées.
Le mari de la propriétaire, Gilles Brodeur, explique que la hauteur, qui ne pourra pas dépasser 11,07 mètres, lui permettra de construire un toit en pente au lieu d’un toit plat. En rehaussant le toit de quelques pieds, les locataires pourront circuler dans le logement debout sans être gênés par un toit en pente bas.
La construction devrait débuter en mars ou avril. Bien que le terrain soit prêt à être construit, M. Brodeur espère une diminution des prix des matériaux de construction d’ici quelques mois. Le budget actuel de la construction tourne autour de 1 M$.
Chocolaterie du Vieux-Belœil
M. Brodeur dit offrir la priorité d’un local à la Chocolaterie du Vieux-Belœil, mais il mentionne ne pas avoir eu de nouvelles de l’entreprise sur sa volonté de rester ou non.
De son côté, le propriétaire de la Chocolaterie, Jean-François Fraser, affirme que la situation est plus compliquée qu’elle ne paraît. « Oui, on aimerait retourner à cet endroit, mais on n’obtient pas une bonne collaboration du propriétaire. On nous offre moins de pieds carrés, on n’aurait plus accès au sous-sol pour entreposer et on aurait une hausse de loyer. Je dirais qu’il y a 90 % des chances qu’on ne retourne pas là. »
L’entreprise n’a pas trouvé d’autres locaux avec une superficie satisfaisante. D’un autre côté, le Chocolaterie a connu une hausse de ses ventes de 45 % au cours de la dernière année en vendant ses produits à travers 600 points de vente partout au Québec.
« L’atelier de fabrication n’a pas été touché. Les gens ont choisi l’achat local. Ça va super bien. Les épiceries ont aidé. Dès la démolition du bâtiment, les épiceries Metro du coin ont embarqué et ont offert de vendre nos produits. Ça nous a permis de poursuivre la vente des produits dans la région même si les commerces étaient fermés », poursuit M. Fraser.
Une boutique éphémère au Mail Montenach est ouverte depuis le 14 novembre.