Habituellement, le point de chute des denrées se trouvait au Pavillon Jordi-Bonet situé en face de l’hôtel de ville de Mont-Saint-Hilaire. Le CABVR a besoin d’occuper pendant près de deux semaines un local pour trier la nourriture et confectionner les paniers de Noël.
La guignolée du CABVR s’est déroulée à Mont-Saint-Hilaire et dans d’autres municipalités le 4 décembre. Le local était toutefois indisponible, car la Ville a tenu sa séance ordinaire du conseil le 5 et une séance extraordinaire le 12 pour le dépôt du budget. La Ville a pu trouver un autre local, soit celui situé à côté du Metro et appartenant à la famille Riendeau.
Mme Boileau critique la Ville d’avoir averti l’organisme à seulement deux semaines d’avis. « Vous connaissiez notre date depuis longtemps. Ça aurait pu être décidé bien plus tôt. En plus, sur le site internet, vous indiquiez que c’était au Pavillon Jordi-Bonet », a déclaré la bénévole lors de la séance ordinaire du conseil du 5 décembre.
Louise Boileau ajoute que le local prêté gratuitement était inadéquat. « On est sur du tapis et il faut se promener avec des chariots. Nous avons plusieurs bénévoles qui y travaillent, mais seulement une toilette. Nous n’avons pas pu rentrer nos frigidaires, car ça ne passait pas. »
Elle a néanmoins remercié les employés du service des loisirs de la Municipalité qui ont aidé le CABVR dans ce dossier. « Ils ont été très coopérants et accommodants. »
Le maire Marc-André Guertin n’a pas donné d’explication pourquoi le CABVR n’a pas été informé plus tôt pour le local, mais a reconnu que la situation n’était pas optimale. « Soyons résilients et allons de l’avant pour voir comment nous pouvons nous améliorer à l’avenir. »
Options en moins
Comme elle l’a expliqué à L’Œil Régional il y a une dizaine de jours, la Ville ne pouvait pas tenir ses séances à un autre endroit. D’un côté, la salle de réunion du conseil à l’hôtel de ville a été transformée en guichet unique durant la pandémie. De l’autre côté, la salle parfois utilisée pour les assemblées dans le passé a été modifiée et est ainsi devenue trop petite. La Ville n’aurait pas non plus pu tenir exceptionnellement ses deux réunions dans le bâtiment de Riendeau entre autres pour des raisons techniques. Le Manoir Rouville-Campbell n’a jamais été considéré dans ce dossier pour des motifs de sécurité.
Récolte insuffisante
La récolte de denrées alimentaires a été moins fructueuse cette année lors de la guignolée du Centre d’action bénévole de la Vallée-du-Richelieu (CABVR) tenue le 4 décembre dernier. L’organisme n’a pas assez de nourriture pour offrir du dépannage pour l’ensemble de l’année 2023.
Une partie de la récolte a été utilisée pour la confection de 175 paniers de Noël. « Une fois les paniers faits, il nous en reste moins qu’auparavant. Les gens ont moins donné qu’auparavant, ce qui est tout à fait compréhensible dans le contexte d’inflation. Nous allons devoir compter sur les organismes régionaux de moisson pour nous aider », ajoute le directeur général du CABVR, Patrick Thibert.
Sur le plan financier, la guignolée a permis d’amasser près de 80 000 $. « C’est un peu moins qu’à l’habitude, il nous reste encore quelques montants à recevoir », ajoute M. Thibert.
Les denrées de la guignolée ont servi notamment à préparer 175 paniers de Noël.
La guignolée s’est tenue dans les rues de Mont-Saint-Hilaire, Otterburn Park, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Charles-sur-Richelieu, Saint-Denis-sur-Richelieu et Saint-Marc-sur-Richelieu.