Puisque l’entente est confidentielle, ni la Ville ni M. Caumartin, l’initiateur de la poursuite, n’ont été en mesure de la commenter. Par contre, la Ville confirme que le parc continuera ses activités.
Rappelons que M. Caumartin, voisin du lieu choisi par la Ville pour la construction d’un nouveau parc canin, demandait la fermeture du parc et un montant de 145 000 $ en dommages (inconvénients et frais d’avocats). Le 6 juin 2020, il avait fait parvenir une mise en demeure à la Ville pour lui sommer d’arrêter les travaux, sans succès. Il avait par la suite déposé une injonction au palais de justice de Saint-Hyacinthe pour bloquer les travaux du parc, entamés en mai.
M. Caumartin prétendait subir un préjudice au niveau sonore (jappements des chiens) et il craignait que le parc canin cause des problèmes de sécurité. « Les gens ne respectent pas les règles. Les chiens sortent des voitures sans laisse. Il y a des enfants sur la rue du Repos », disait-il à notre journaliste, en 2020.
Toutefois, le tribunal a rejeté les requêtes d’injonctions interlocutoires et provisoires de M. Caumartin pour suspendre les activités du parc. M. Caumartin espérait toujours que le parc ferme ses portes grâce à une injonction permanente. Mais les deux partis en sont finalement venus à une entente à l’amiable, le 10 janvier.
Même si le règlement à l’amiable est confidentiel et que les partis ne peuvent commenter le contenu de l’entente, nous savons que la Ville de Belœil va continuer d’opérer le parc canin au même endroit et dans les mêmes conditions. Nous savons aussi que la Ville a versé un montant en dédommagement à M. Caumartin, mais au moment de mettre sous presse, nous ne connaissions pas la hauteur du montant.
Notons que M. Caumartin avait mis sa maison en vente pendant les procédures et qu’il a finalement quitté son domicile de la rue du Repos en novembre dernier.
La Ville a aussi instauré plusieurs mesures d’atténuation, comme un système de fermeture automatique de la porte, l’installation d’un système de minuterie sur l’éclairage et la plantation de sapins matures offrant un écran visuel aux résidents adjacents.
À noter que la Ville a toujours l’intention d’ouvrir un second parc canin. Les différents travaux d’analyse sont toujours en cours à cet effet, confirme la porte-parole Émélie Trinque.