Selon le PQ, la population de la région doit avoir accès à une information complète et une évaluation indépendante afin de mieux comprendre le projet et ses impacts, mais aussi et surtout être partie prenante à son implantation et son amélioration, le cas échéant.

Les représentants de la formation politique ajoutent que les citoyens ont des questions légitimes sur les impacts environnementaux du projet, mais aussi sur l’avenir de leurs services publics locaux, de la circulation routière, de la qualité de l’eau du Richelieu, de l’aménagement de leur territoire et sur leur santé et leur bien-être général, pour ne nommer que celles-là, suivant l’implantation de cette méga-usine. « Les gens ne sauraient s’en remettre en toute confiance aux seules informations commerciales et intéressées du promoteur privé, lesquelles sont reprises à son compte par le gouvernement », affirme par voie de communiqué le président régional et ancien candidat du PQ dans Borduas en 2018, Cédric G.-Ducharme.

Selon ce dernier, le fait que le projet en question ait été exclu de la procédure d’évaluation d’impact par simple changement règlementaire, quelques jours à peine après un déjeuner entre le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et le prometteur du projet, « mine sérieusement à la fois la crédibilité du processus et celle des élus de la CAQ » et soulève également de graves questions.

« Seule une pleine évaluation indépendante et publique à être tenue par le BAPE permettrait en toute transparence non seulement d’évaluer la qualité projet, mais aussi de l’améliorer, et ce, en tenant compte des impacts de ce dernier sur la région et ses écosystèmes, mais aussi sur la qualité de vie et le porte-monnaie des citoyens et citoyennes de la région et du Québec en entier », ajoute M. G.-Ducharme.

Le PQ appuie le Comité action citoyenne, qui réclame la tenue d’une audience complète du BAPE, et invite aussi ses membres et la population à signer la pétition déposée à cet effet à l’Assemblée nationale.