M. Boutin fait également remarquer que le pickleball est joué sur une surface identique au badminton. « Il est pratiqué par une clientèle plus âgée pour qui le tennis est devenu trop exigeant avec le temps. À cause de la moyenne d’âge, la majorité des gens sont vaccinés. De plus, l’activité se joue aisément avec un masque et la distanciation est facilement respectée. »
L’interdiction de jouer au pickleball peut aussi avoir un impact financier sur le Complexe. Cette activité permettait au centre de maximiser les installations durant l’été alors que la plupart des joueurs de tennis préfèrent échanger des balles à l’extérieur.
« Certes, l’activité représente une source de revenus intéressante pendant notre saison morte. Mais ce qui est encore plus important, c’est qu’on ne peut pas négliger le bienfait [du sport] sur la santé mentale et physique de cette clientèle. J’espère de tout cœur qu’on pourra légiférer rapidement afin d’assurer une santé financière adéquate, et ce, dans le respect des mesures sanitaires si importantes dans le combat que nous voulons tous remporter », a écrit Roland Boutin dans une lettre envoyée à la ministre Isabelle Charest.
Le Complexe sportif Sportscene ajustera son offre de service pour se conformer aux règles et offrira du badminton dès le 24 mai. Notons aussi que les terrains de tennis extérieurs de la Ville de Mont-Saint-Hilaire sont impraticables en raison de travaux de réfection. Les cinq terrains auront dorénavant une surface en terre battue. La fin des travaux est prévue pour le mois de juillet.
De son côté, Michel Dupras, président du Club de pickleball de la Vallée-du-Richelieu, assure qu’il se conformera aux consignes. « On se doit de respecter les mesures sanitaires et nous devons dire à nos membres de faire de même. Évidemment, nous avons hâte que ça soit permis le plus tôt possible à l’intérieur. Mais nous pouvons au moins jouer dehors en zone rouge. »