Entretemps, la résolution a quelque peu changé de nom : dans le titre, on parle maintenant d’une « étude des besoins en matière des loisirs, de culture et de vie communautaire », mais aucun autre changement perceptible n’a été apporté lors de la lecture de celle-ci par rapport à la mouture de la dernière séance ordinaire pour expliquer ce changement de position de la moitié des élus. Comme proposé un mois plus tôt, le contrat a été confié à la firme Raymond Chabot Grant Thornton pour un montant de 55 188 $, taxes incluses.
Aucun détail supplémentaire n’a été partagé par les élus au moment de l’adoption de la résolution, mais la mairesse Nadine Viau a fourni quelques explications à L’ŒIL quelques jours avant la dernière séance. « Ce qui s’est passé [en avril], c’est qu’on a reçu des offres de service et que certaines questions étaient restées sans réponse. C’était tout simple, mais il restait des petites appréhensions sur des détails qui étaient importants pour les élus d’Oser Belœil, des détails qui n’étaient pas écrits dans l’offre de service. On a donc demandé aux autres conseillers de reporter ce point le temps de clarifier ces détails, mais ils ont voulu aller de l’avant. » Cela avait amené le conseil à voter 4 contre 4, battant donc la résolution.
Mme Viau a aussi expliqué pourquoi elle a fait le choix de ne pas utiliser son veto, comme elle l’avait déjà fait il y a quelques mois dans un autre dossier tendu au conseil. « Un veto implique que la résolution doit revenir dans la prochaine séance du conseil et on savait qu’une séance extraordinaire arrivait peu après, ce qui ne nous aurait pas donné beaucoup de temps. » Elle avoue que personne dans l’administration n’était certain sur le coup de la conséquence de cette résolution battue, mais qu’elle a été rassurée que cela ne « jetait pas à la poubelle l’offre de service ». « Il n’y a pas eu de problème avec l’entreprise; au contraire, le contrat augmente en qualité pour le même prix. Tout est bien qui finit bien! », conclut la mairesse.