« Le procès va débuter par des requêtes préliminaires notamment et la défense a annoncé une requête en arrêt des procédures. Je n’ai toutefois pas plus de détails », a indiqué la procureure de la couronne, Me Marie-Claude Morin.
De son côté, l’avocat de l’accusé de 37 ans, Me Martin Latour, n’a pas donné d’explication supplémentaire. « Ce sont des requêtes de droit sur les lesquelles je n’ai pas encore commencé à travailler. » Notons que le nom de Me Latour a est apparu souvent dans les nouvelles ces dernières semaines puisqu’il a assuré la défense de la belle-mère et du père de la fillette de Granby décédée tragiquement au printemps 2019.
Le procès doit avoir lieu devant juge seul et des audiences ont été fixées du 12 au 14 septembre prochain. La dernière fois que le dossier est revenu au tribunal remonte en octobre dernier. « C’est parfaitement normal pour le district de Saint-Hyacinthe. Nos délais de procès sont de 9 à 12 mois en moyenne », a expliqué Me Marie-Claude Morin.
Une querelle qui tourne mal
Les faits reprochés à Leblanc remontent au 26 octobre 2019 alors que les policiers de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent avaient été appelés à se rendre sur la rue Jeanne-Mance à Belœil pour secourir un homme ayant subi des blessures à la suite d’une chute sur le trottoir.
Selon plusieurs témoins et le Journal de Montréal, le chien de la victime aurait été au cœur d’une querelle qui a mené à la chute de l’homme de 92 ans, Lionel Martineau. Ce dernier est décédé deux jours plus tard et le dossier avait été confié à la Sûreté du Québec. L’enquête a duré quelques mois avant que les policiers n’arrêtent officiellement Abraham Leblanc en janvier 2020 pour homicide involontaire et voie de fait causant des lésions corporelles.
Abraham Leblanc a été remis en liberté par la suite, sous plusieurs conditions, en plus d’un engagement de 2000 $ sans dépôt.
Rappelons que la peine maximale pour un homicide involontaire est la prison à vie, mais aucune peine minimale n’est prévue. Il revient souvent au juge de première instance de déterminer la peine. La Couronne et la défense peuvent faire des suggestions communes.