19 août 2024 - 05:00
Fresque murale à la polyvalente Ozias-Leduc
Le processus d’attribution du contrat critiqué
Par: L'Oeil Régional
La conception de la muraille a été entamée. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

La conception de la muraille a été entamée. Photo François Larivière | L’Œil Régional ©

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L’artiste de Mont-Saint-Hilaire André Michel critique la Ville de ne pas avoir été en appel d’offres public pour le contrat de la réalisation d’une fresque murale à la polyvalente Ozias-Leduc.
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Rappelons que c’est l’organisme de Montréal MU et l’artiste Dan Buller qui ont été retenus pour réaliser l’œuvre au montant de 98 500 $, laquelle soulignera le 50e anniversaire de la polyvalente. Le contrat comprend aussi la tenue d’ateliers avec les élèves durant la prochaine année scolaire. Le projet devait comprendre un volet de médiation pour qu’il soit admissible à une subvention.

M. Michel aurait souhaité que tous les artistes de la municipalité puissent avoir l’opportunité de soumettre une proposition pour le projet. Il assure n’avoir aucune frustration personnelle dans ce dossier et veut tout simplement dénoncer une situation. « Pourquoi s’afficher comme ville d’art, une ville où réside de nombreux artistes de talents, une ville avec un musée de beaux-arts, alors que [la Ville] n’a pas pris la peine de faire un appel de dossiers local, régional ou même national? Pourtant, ce sont les deniers publics qui sont dépensés. »

Le fondateur des deux institutions muséales de Mont-Saint-Hilaire ne remet toutefois pas en question le choix de MU pour réaliser cette œuvre. Il admire d’ailleurs le talent de Dan Buller. « Je ne doute pas de la qualité du travail de Dan Buller et de son équipe. Je suis certain qu’au final, la population, mais aussi la direction de la polyvalente, son personnel et les élèves seront fiers de cette œuvre. »

Rappelons que les relations sont tendues publiquement entre André Michel et la Ville de Mont-Saint-Hilaire depuis plusieurs mois. Il a répété les sorties dans le journal pour entre autres critiquer la Municipalité dans le dossier du renouvellement d’entente pour le Musée des beaux-arts ainsi que celui de l’application du règlement portant sur le nombre de statues permises sur une propriété.

Un comité formé

Le projet de la fresque murale est réalisé en étroite collaboration avec divers partenaires tels que le ministère de la Culture et des Communications via le Fonds d’initiative culturelle, le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) et l’école secondaire Ozias-Leduc. « Plusieurs étapes préalables ont été effectuées par le CSSP. Ce dernier devait s’assurer de la pérennité et de l’intégralité du bâtiment. Entre autres, des considérations techniques importantes devaient être prises en considération compte tenu de la hauteur et de la grandeur des murs. L’entreprise sélectionnée a ainsi dû obtenir des approbations de différentes instances pour le financement, les produits utilisés, les installations, en plus de rencontrer les standards requis pour certains corps de métiers », explique la porte-parole de Mont-Saint-Hilaire, Geneviève Désautels.

Un comité a été formé pour définir la nature de la murale et son style et pour orienter le choix final. Ce comité était composé entre autres du maire Marc-André Guertin, du conseiller municipal Claude Rainville, de Francis Lafortune, qui porte plusieurs chapeaux, dont ceux de directeur général de la Maison des jeunes et membre du comité consultatif d’urbanisme, ainsi que de l’artiste Robert Hébert. La candidature de ce dernier a été soumise par le Regroupement des artistes professionnels (RAP). M. Hébert est également commissaire pour le Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire dans le cadre des rencontres photographiques. Les autres membres du comité provenaient du milieu scolaire.

Un total de cinq propositions ont été soumises. « L’organisme MU a été choisi non seulement pour son offre clés en main, mais aussi pour son expertise et une expérience reconnue. L’artiste Dan Buller a su se démarquer en proposant une œuvre inspirante, illustrant par ses traits et le choix des couleurs le paysage ondoyant de Mont-Saint-Hilaire tout en rendant hommage à l’œuvre d’Ozias Leduc », renchérit Mme Désautels.

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