Lundi, trois zones résidentielles voisines au projet, situé à l’angle de la rue Saint-Jean-Baptiste et du boulevard Yvon-L’Heureux, avaient recueilli le nombre suffisant de signatures pour demander la tenue d’un registre.
L’autre projet de résidences pour aînés, l’immeuble de six étages du Réseau Sélection, situé de l’autre côté de la rue Saint-Jean-Baptiste, pourra aller l’avant. La Ville n’a reçu aucune demande de tenue de registre.
Le registre de lundi prochain se tiendra de 9h à 19h à l’hôtel de ville et 29 signatures seront nécessaires pour bloquer le projet. La mairesse Diane Lavoie aurait souhaité élargir les heures de la tenue du registre, mais c’était impossible pour des raisons légales.
Procédure exceptionnelle
Compte tenu du nombre d’électeurs, les gens en accord avec le projet peuvent recueillir 90 signatures de résidents aptes à voter vivant dans les zones concernées avant la tenue du registre pour l’annuler. La majorité absolue d’électeurs dans les zones concernées, qui contient 178 personnes aptes à voter, aurait alors signifié renoncer au registre et le projet serait réputé avoir l’approbation des citoyens.
Des voisins du projet, présents à la séance du conseil municipal, s’inquiètent que les citoyens qui pourraient être sollicités pour signer la renonciation au registre ne reçoivent pas les informations justes. Rappelons que le Groupe Maurice avait affirmé à L’Œil Régional, la semaine dernière, qu’il faisait du porte-à-porte pour donner de l’information sur le projet, mais qu’il ne recueillait pas de signature, contrairement à ce qu’affirmaient des citoyens.
La greffière de Belœil, Marilyne Tremblay a toutefois précisé qu’il serait surprenant que le registre soit bloqué par une procédure de renonciation, puisque la Ville doit valider que toutes les signatures sur le document sont en règle.
La mairesse de Belœil, Diane Lavoie, a d’ailleurs tenu à préciser que le Groupe Maurice s’est toujours montré respectueux dans ses échanges avec la Ville. «Je suis persuadée que le 2 octobre, ça va être réglé. Vous (les citoyens) aviez des étapes à faire. On va les faire, ça va être réglé et on va mettre fin au projet par la suite», a-t-elle cependant précisé.