Demeurant à Mont-Saint-Hilaire depuis 18 ans, Mme Davies n’a pris connaissance que dernièrement de présence élevée de radon dans le sous-sol de sa résidence. « Je n’étais pas au courant, si je l’avais vu avant, j’aurais fait les tests nécessaires il y a 18 ans. J’en ai parlé à plusieurs autres résidents, et beaucoup ignoraient cela », a lancé la dame devant les élus de Mont-Saint-Hilaire lors de la dernière séance ordinaire du conseil municipal.
Rappelons que le radon est un gaz inodore et incolore qui provient de la désintégration de l’uranium présent dans la croûte terrestre et qui se répand à la surface du globe. Durant l’hiver, celui-ci s’emprisonne dans les maisons lorsque les portes et les fenêtres restent clauses. C’est d’ailleurs à ce moment qu’il est recommandé de faire les tests. Le radon est responsable d’un cancer du poumon mortel sur huit. « Il faut aussi prendre en considération que beaucoup d’enfants ont leur chambre à coucher dans le sous-sol, a ajouté la citoyenne. On pourrait faire de la sensibilisation à l’automne pour donner le temps aux gens de penser à faire des tests. »
Bonne idée
Yves Corriveau reconnaît qu’on tient pour acquis trop rapidement que tous les gens sont au courant de ce phénomène. « C’est un gros problème le radon et on avait une vaste campagne de sensibilisation par le passé. J’ai le goût d’envoyer ça au comité de l’environnement de la Ville. »
Le directeur général de la Ville, Daniel-Éric St-Onge, a pour sa part indiqué qu’il s’entretiendrait avec le service des communications pour diffuser différents messages d’information sur le sujet. On retrouve déjà en ce moment une section complète sur le radon sur le site internet de la Municipalité.
Mont-Saint-Hilaire avait d’ailleurs été retenue en 2017 comme ville hôte de la deuxième campagne annuelle de sensibilisation du radon lancé par l’Association pulmonaire du Québec (APQ).
Rappelons de plus que le secteur de Mont-Saint-Hilaire avait été qualifié de non prioritaire relativement aux résultats de l’analyse des mesures de détection du radon dans les résidences privées, effectuée par l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie, en juillet 2009.