La Ville avait tenu un sondage du 1er au 28 février. Selon les résultats, 62 % des citoyens se sont prononcés contre une réglementation autorisant la garde de poules urbaines et 38 % des citoyens se sont prononcés en faveur. La Ville a aussi demandé aux répondants s’ils sont d’accord à ce qu’un voisin en ait. Les répondants ont répondu à la hauteur de 86,9 % en défaveur. Au total, 1890 personnes ont répondu au sondage.
Belœil avait alors annoncé interrompre ses démarches dans le dossier. La Ville a dit avoir étudié la faisabilité de tenir un projet pilote, mais qu’aucun district ne répondait à ce critère.
Un conseiller municipal en faveur
Pour le conseiller du district 5 du Vieux-Belœil, Guy Bédard, le dossier n’est pas clos. Le Vieux-Belœil est le district qui a démontré le plus grand intérêt pour les poules urbaines. Quelque 45 % des répondants du quartier sont en faveur.
« Les résultats au sondage font ressortir deux principales craintes, soit les odeurs et le bruit de cette activité. L’état actuel des bonnes pratiques, les formations qui se donnent sur le sujet et la réglementation déjà en vigueur dans plusieurs villes au Québec atténuent ces craintes. Les informations qu’elles contiennent n’étaient probablement pas connues. Un projet pilote m’apparaît toujours pertinent à tenir pour en faire la démonstration. Je tiens donc à souligner mon engagement à poursuivre mes efforts de promotion des poules urbaines, une composante des préoccupations des citoyens envers une autonomie alimentaire et leur environnement », a-t-il dit en séance du conseil, le 26 avril.
Le conseiller s’est donc engagé à poursuivre ses démarches de promotion afin d’éventuellement tenir un projet pilote. « Comme dans tous les dossiers, l’acceptabilité sociale des citoyens est importante, a ajouté la mairesse de Belœil, Diane Lavoie. Le conseil était favorable à laisser M. Bédard travailler sur le dossier. On va laisser M. Bédard travailler sur le dossier. »
Plusieurs citoyens ont remis en doute la légitimité du sondage tenu par la Ville. Selon la mairesse, le sondage est tout à fait valide puisque le taux de réponse était très élevé.
« C’est quand même important au niveau du nombre de répondants. Habituellement, on est heureux quand on a à peu près 500 répondants à un sondage. Cette fois, on a eu 1890 répondants, des répondants de partout dans la ville. On a travaillé sur le dossier avec Poules en ville, un organisme reconnu sur la question. Ce n’est pas un dossier qu’on a pris à la légère », assure-t-elle.