21 février 2024 - 07:00
Féminicide à Saint-Basile-le-Grand
Le suspect accusé de meurtre non prémédité
Par: Denis Bélanger
Le drame s’est déroulé dans une résidence de la rue Ménard, à Saint-Basile-le-Grand. Photo Adam Bolestridge | L’Œil Régional ©

Le drame s’est déroulé dans une résidence de la rue Ménard, à Saint-Basile-le-Grand. Photo Adam Bolestridge | L’Œil Régional ©

Un homme de 53 ans a été accusé du meurtre non préméditée de sa conjointe, qui a été attaquée à l’arme blanche, le dimanche 18 février, dans la résidence du couple de la rue Ménard à Saint-Basile-le-Grand.
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Selon nos informations, la victime âgée de 51 ans aurait notamment reçu un coup de couteau dans le cou. Les deux enfants de la victime demeuraient dans la résidence, soit un adolescent et un adulte, et c’est l’un d’entre eux qui a alerté les autorités dimanche soir vers 23 h 30. Ils n’ont subi aucune blessure physique. Une ordonnance de non-publication a toutefois été émise interdisant aux médias de publier le nom du suspect ainsi que celui de la victime pour protéger l’identité des enfants.

« On nous a contacté pour nous dire qu’il y avait une altercation entre un homme et une femme. Quand les policiers sont arrivés sur place, des manœuvres de réanimation ont dû être exécutées [sur la femme]. Elle a été transportée à l’hôpital et son décès a été constaté par la suite », rapporte le sergent Jean-Luc Tremblay, porte-parole de la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent (RIPRSL).

Les policiers ont poursuivi l’analyse des lieux pendant plusieurs heures. Le service d’identité judiciaire était encore sur place lundi matin. Selon la RIPRSL, l’accusé et sa conjointe, en couple depuis plusieurs années, cohabitaient depuis quelques mois seulement.

L’accusé a comparu une première fois au palais de justice de Longueuil lundi après-midi devant le juge Jean-Philippe Marcoux. Le suspect demeure détenu pour la suite des procédures. Il n’avait aucun antécédent judiciaire. Il était représenté par Me Olivier Béliveau et la Couronne par Me Sophie Gagnon. Le dossier revenait au tribunal mardi, mais aucun détail n’avait été obtenu de cette audience au moment de mettre sous presse.

Notons qu’un verdict de meurtre au second degré entraînerait une peine d’emprisonnement à vie, mais l’admissibilité d’une libération conditionnelle varie de 10 à 25 ans.

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