« Si on veut suivre le développement économique de la ville, il faut bonifier nos dessertes locales afin de peut-être changer les habitudes des gens. En favorisant le transport collectif, ça va peut-être diminuer l’utilisation des voitures en solo. C’est ça le but premier. Les adultes choisissent le transport lourd, comme le train. On espère que ces gens-là prennent l’autobus pour s’y rendre au lieu de prendre leur voiture », déclare la mairesse de Belœil, Diane Lavoie.
Ces changements entreront en vigueur en août 2020. La somme de 96 000 $ correspond donc aux services entre le 17 août et le 31 décembre 2020. Ces services coûteront 251 000 $ pour une année complète. Le budget total versé par la Ville de Belœil à l’Autorité régionale de transport métropolitain en 2020 est de 1 663 000 $.
Le circuit local sera bonifié afin de couvrir le secteur du centre aquatique et le quartier des Bourgs de la Capitale. La fréquence des autobus sera aussi augmentée. Les autobus passeront aux 60 minutes au lieu de 120 minutes.
L’horaire du dimanche et des jours fériés sera identique au samedi. Exo mettra en place un service de taxibus qui circulera sur horaire, sans réservation, alors qu’en ce moment, le taxibus est sur appel. Ce dernier système demeurera en place afin de couvrir les plages horaires qui ne sont pas couvertes par les circuits.
« C’était une demande de nos industries avec toute la notion de [pénurie de] main-d’œuvre. Si on veut aller chercher de la main-d’œuvre ailleurs, il faut qu’il y ait une desserte locale dans le parc industriel. Donc, on s’est collé à leurs demandes », ajoute Mme Lavoie.
Ces nouveaux services découlent d’une analyse réalisée par exo à la demande de la Ville de Belœil en juillet.
« Chaque fois qu’une des villes partenaires d’exo souhaite apporter des modifications ou ajouter du service à son offre de desserte de son territoire, exo procède à une analyse de la proposition et fait ses recommandations », mentionne la porte-parole d’exo, Catherine Maurice.
Les nouveaux services doivent être approuvés par le conseil municipal et par la suite, par l’Autorité régionale de transport métropolitain.