Le prix souligne d’abord son engagement auprès de la Fédération et de l’ensemble des chambres de commerce du réseau. On peut quand même y voir une reconnaissance de son travail au niveau de notre région. J’en profite pour la féliciter.
Mme La Rochelle occupe le poste de directrice générale de l’organisation depuis 2014. Mais depuis l’année dernière, le conseil d’administration l’a promue, jumelant à son titre de directrice celui de présidente de l’organisation. La CCIVR se retrouve donc avec un président du conseil d’administration, poste actuellement occupé par Luc Rousseau, puis un poste de présidente-directrice générale. Lors de l’annonce, on disait que ce nouveau poste se voulait « une source de stabilité et de continuité de la vision de l’organisation, visant ainsi à contribuer à maintenir un fil conducteur à travers les années ».
La CCIVR et Julie La Rochelle sont maintenant deux entités presque indissociables. Et si la Chambre a toujours des présidents ou des présidentes qui se succèdent, c’est le visage de Mme La Rochelle que les gens de la région reconnaissent d’abord. Mme La Larochelle a aussi cette capacité à se mettre en vedette sur les réseaux sociaux ou à la télévision. La femme reste quand même une actrice de formation!
Rien de mal, au contraire. Il faudrait être cynique pour n’y voir qu’une opération d’image. Ceux qui côtoient Julie La Rochelle ne me disent que du bien de son travail, et son équipe d’employées ne cessent de vanter son leadership. Il fallait être là au gala local en janvier dernier pour voir toute la foule célébrer les 10 ans de la principale intéressée.
Puis, la CCIVR fonctionne très bien. Les initiatives s’enchaînent, que ce soit les conférences, les soirées de réseautage, les activités avec des intervenants du milieu ou les campagnes d’achat local. La CCIVR foisonne tellement qu’elle a fini par fusionner (engloutir!) les chambres voisines, celles de Chambly (depuis 2022) et de Rougemont (2023) pour couvrir un territoire de 22 municipalités et offrir des services à 615 membres! La Chambre a d’ailleurs été nommée Chambre de commerce de l’année en 2023.
Le seul bémol que j’avais avec l’arrivée de Mme La Rochelle il y a dix ans, c’est que la CCIVR délaissait tranquillement son rôle de « politique » pour devenir un lieu de réseautage. Comme directeur d’information, j’ai senti avec les années que la Chambre voulait moins se mouiller, prenait moins part au débat régional et évitait tout ce qui pouvait ressembler à de la controverse. Les anciens ténors de la Chambre avaient d’ailleurs de la difficulté avec ça, eux qui avaient pris position dans certains dossiers chauds comme la réfection de la 116 ou le développement commercial de la 20.
Mais la tendance semble avoir changé depuis un certain temps. Depuis que la CCIVR semble se coller un peu plus à la Fédération des chambres de commerce du Québec, on sent que ses prises de position se solidifient, notamment avec la venue de Northvolt, un projet que la CCIVR appuie sans réserve. Je n’ai pas à être nécessairement d’accord avec les positions de la Chambre de commerce, mais au-delà du réseautage, j’aime que les acteurs de la région aient leur mot à dire sur son avenir.
Sur ce, encore bravo Julie.