Deux cliniques de dépistage se sont tenues pendant la quarantaine, ce qui a permis de détecter six nouveaux cas pendant cette période, dont cinq à Notre-Dame 1 et un à Notre-Dame 2.
Selon la direction, il n’était pas question de prolonger la fermeture de l’école au-delà du 16 février. « La fermeture de deux semaines était d’une durée recommandée par la santé publique afin que la situation change. S’il y avait de nouveaux cas au-delà de cette date, ceux-ci seraient en isolement de manière individuelle », a expliqué le directeur de l’école, Martin Normandeau.
« Nous travaillons en étroite collaboration avec la santé publique sur une base quotidienne pour le bien-être de nos employés, de nos élèves et de nos parents. J’en profite pour souligner la collaboration des parents, la belle participation des élèves et l’engagement du personnel dans le cadre de l’enseignement à distance qui a pu être rapidement mis en place dès la fermeture de Notre-Dame 1 », a ajouté M. Normandeau.
Le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP), en collaboration avec la santé publique, a choisi de fermer l’établissement puisque le nombre d’enseignants atteints de la COVID-19 était trop élevé. Pendant cette période, l’école Notre-Dame 2 est demeurée ouverte.
La Direction de santé publique de la Montérégie recommande maintenant que les personnes vivant avec une autre personne en attente d’un résultat d’un test de dépistage demeurent en confinement à la maison. Il s’agit d’une recommandation plus sévère que celles du gouvernement du Québec.
« Le milieu familial est le contexte le plus propice à la propagation. On sentait le besoin d’être encore plus prudents dans le contexte où c’est possible de le faire. Ça demeure une recommandation », affirme la directrice de santé publique de la Montérégie, Dre Julie Loslier.
Soulignons que Notre-Dame 1 a connu la majorité des cas, avec 29 élèves atteints et 13 membres du personnel. À l’école Notre-Dame 2, deux élèves ont reçu un diagnostic positif à la COVID-19. Ces deux cas sont des élèves ayant été en contact avec leur fratrie respective qui fréquentait Notre-Dame 1.