« [Cet] investissement […] est un exemple tangible de notre vision d’une transition verte pour le transport des élèves. Il s’agit d’un engagement ferme envers les jeunes […] pour leur assurer un meilleur avenir. Cette approche représente aussi un vecteur de sensibilisation des nouvelles générations quant aux avantages de recourir aux modes de transport électrique pour répondre aux enjeux environnementaux », a notamment commenté Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et député de Chambly, lors de l’annonce qui visait essentiellement sa circonscription, mais qui aura possiblement des effets ailleurs dans la Vallée-du-Richelieu.
« [Autobus Chambly a] quatre autobus électriques, mais comme ces autobus ne desservent pas seulement notre CSS, nous ne savons pas encore s’ils utiliseront les autobus électriques pour les parcours du CSSP », relativise Frédérique Lamontagne, conseillère en communication au CSSP.
Mme Lamontagne précise que l’on ne connaît pas encore « les intentions des autres transporteurs concernant les autobus électriques », mais qu’il devrait être possible d’en savoir plus d’ici le 8 avril. Rappelons que le Programme d’électrification du transport scolaire, soutenant financièrement les transporteurs scolaires dans l’électrification de leur flotte, est doté d’une enveloppe de 250,7 M$ jusqu’en 2024 dans le cadre du Plan de mise en œuvre 2021-2026 du Plan pour une économie verte 2030.
Le prix de l’essence, un enjeu?
Difficile de parler de l’électrification des transports sans faire un parallèle avec la récente flambée des prix de l’essence. Selon Mme Lamontagne, cette hausse n’est pas un enjeu pour le CSSP lui-même, mais en est un pour les transporteurs. « Les contrats en cours sont en vigueur jusqu’à la fin juin 2023, mais nous recevons une somme additionnelle qui est distribuée parmi les transporteurs pour les compenser », note-t-elle. Elle rappelle également que cela n’a aucun impact financier pour les parents d’utilisateurs du transport scolaire.