« Le tout reste néanmoins à confirmer alors qu’il reste des formalités financières à régler », commente l’une des copropriétaires France Jeannotte, qui a néanmoins bon espoir d’accueillir de nouveau les gens dans la grande salle à manger.
Rappelons que le bâtiment principal de l’érablière avait été réduit à l’état de ruines quelques semaines avant Noël le 11 décembre 2018 à la suite d’un incendie de nature accidentelle. Les entailles avaient toutefois été épargnées, Mme Jeannotte et son conjoint André Monahan s’étaient donné la mission de faire renaître l’érablière de ses cendres avec l’aide de leurs quatre enfants, Alexandre, Charles, Sabrina et Audrey Monahan.
La famille Jeannotte-Monahan s’efforce depuis à continuer d’offrir des produits à la population. « Dans les dernières années, nous achetions du sirop d’érable d’ailleurs pour le transformer. Nous allons participer encore cette année au projet Ma cabane à la maison. Nous faisons plein de marchés. Nous vendons aussi des produits en ligne », renchérit Mme Jeannotte.
La production de sirop d’érable reprendra seulement une fois la construction du nouveau bâtiment complétée. Les travaux ont dû être arrêtés pour trouver des fonds supplémentaires. En effet, la hausse des coûts de construction a fait monter la facture totale du projet estimé à plusieurs millions de dollars. De plus, la Commission de protection du territoire agricole du Québec avait émis un avis de non-conformité et la COVID-19 avait entraîné la fermeture de cabanes à sucre, soit des facteurs défavorables pour l’obtention d’un prêt. Une campagne de sociofinancement avait été lancée sur la plateforme GoFundMe le 16 mars 2022 pour sauver l’érablière qui exerce ses activités depuis près de 70 ans. Un total de 3795 $ a été amassé sur un objectif de 425 000 $. « Nous avons reçu beaucoup de soutien de la part des gens de la communauté en dehors du sociofinancement. Nous avons du bon monde à Saint-Marc-sur-Richelieu », rapporte France Jeannotte.
Plusieurs améliorations
Une fois les travaux complétés, l’Érablière Maurice Jeannotte comportera plusieurs nouveautés. « Nous voulons faire vivre l’expérience d’un apiculteur d’un jour ; il y a un intérêt pour ça. Nous avons toujours l’intention d’avoir une microbrasserie, mais ça viendra dans une dernière phase de travaux », avance Mme Jeannotte.
La production sera aussi facilitée grâce à un système de tubes qui permettra d’extraire de l’eau d’érable de 4000 entailles. Avant, les propriétaires exploitaient 2000 entailles avec des chaudières.
