Résidente d’Otterburn Park depuis 2013, Mme Minier constate que de nombreux citoyens ne s’intéressent pas à la politique municipale et qu’il est souvent difficile d’obtenir des informations sur les enjeux en cours. Isabelle Minier veut aider à améliorer la communication entre les élus et les citoyens, surtout à propos de dossiers qui l’interpellent, comme l’acquisition du boisé des Bosquets par la Ville ou le déménagement de l’école Notre-Dame. Des sujets qui suscitent des préoccupations et des inquiétudes chez les citoyens. « Est-ce qu’on a acquis le terrain pour l’école, dans combien de temps? Nous ne savons pas. Je comprends que les dossiers sont en cours, mais il semble y avoir des délais », dit-elle.
Elle souligne aussi que l’acquisition du boisé des Bosquets pourrait être décisive pour la Ville et souhaite que les citoyens soient informés des enjeux importants. « La Ville s’est dotée des autorisations pour l’acquérir, mais va-t-elle le faire? Combien ça va nous coûter, est-ce que ça va rester protégé? Il y a beaucoup d’enjeux qui m’intéressent là-dessus. »
Mme Minier note aussi que le parc Duclos, adjacent au terrain de baseball, est un lieu apprécié par les résidents du quartier et que, malheureusement, ça fait déjà deux ans qu’il n’est plus accessible en raison de travaux. « On parle d’un nouveau stationnement à proximité, de nombreux résidents craignent que cela ne se fasse au détriment du parc. Les citoyens veulent leur parc. Ils aimeraient avoir l’information et en discuter. »
Présence en ligne
Rédactrice professionnelle dans le domaine technique depuis plus de 20 ans, Isabelle Minier étudie pour terminer une maîtrise en enseignement du français. Elle est très active sur les réseaux sociaux et aime discuter des enjeux locaux sur les pages Facebook mises sur pied par des citoyens d’Otterburn Park. « J’aime poser des questions, mais aussi rectifier des informations et les partager. » Elle s’inquiète également de la désinformation qui circule sur les réseaux sociaux et qui complique la compréhension des enjeux pour les citoyens, même au niveau local. « La manière dont les gens communiquent entre eux et les enjeux de désinformation me préoccupent; les gens ne s’écoutent pas et ils ne sont pas les mêmes [sur les réseaux sociaux] que lorsque nous les avons en face. Malgré tout, ça traduit quelque chose quand même », conclut-elle.