Les candidats invités étaient Marie-Josée Béliveau (Nouveau Parti Démocratique), Yves-François Blanchet (Bloc Québécois), Fabrice Gélinas Larrain (Parti Vert), Marie-Chantal Hamel (Parti Libéral du Canada) et Stéphane Robichaud (Parti Conservateur du Canada).
Les candidats devaient se prononcer sur les thématiques du développement social, de l’économie et de l’environnement. Pour chacune de ces thématiques, de trois à quatre enjeux locaux étaient proposés aux candidats.
L’importance de la rivière
En plus de décliner leur plateforme dans les différentes catégories, les candidats devaient aussi présenter leur projet prioritaire et leurs engagements concrets pour la population de la région. Les cinq candidats ont proposé de mettre la protection de la rivière au cœur des enjeux. Les candidats rappellent que la protection de la rivière est un enjeu difficile à gérer, puis les cours d’eau sont sous juridiction municipale, provinciale et fédérale.
Fabrice Gélinas Larrain, du Parti Vert, a d’ailleurs souligné que les environnementalistes et les écologistes soulignent depuis des années l’importance « de régulariser la vitesse, le bruit et la pollution sur la rivière », mais que les problèmes sont encore actuels. Il propose d’exercer un leadership fort pour coordonner le milieu municipal, provincial et fédéral.
Un argument que reprend aussi Marie-Chantal Hamel, du PLC, en proposant la mise sur pied d’une table de concertation pour aider notamment les organismes locaux à mieux connaître les programmes de subventions du fédéral.
Marie-Josée Béliveau, du NPD, pense qu’il faut mettre en place un important chantier autour de la protection de la rivière qui pourrait notamment générer de l’emploi, mais aussi être mobilisateur pour la jeunesse, qui doit souvent vivre avec de l’écoanxiété en raison des défis environnementaux.
Yves-François Blanchet, du Bloc, ajoute que parmi les 2 milliards d’arbres qui doivent être plantés au pays, promesse des libéraux, 20 000 devraient être plantés sur les berges de la rivière pour lutter contre l’érosion.
De son côté, Stéphane Robichaud, du PCC, a surtout rappelé l’importance d’investir dans le Barrage Fryer, à Richelieu, en utilisant les montants qui seront disponibles via le Fonds du patrimoine bâti promis par les conservateurs. Il a aussi engagé son parti à compenser financièrement les producteurs laitiers de la région qui ont perdu des revenus en raison du nouvel accord nord-américain de libre-échange. Mme Béliveau a aussi promis plus d’aide pour les agriculteurs.
Il est toujours possible de réécouter le débat au www.facebook.com/CCIVR.