Les garages et les entreprises de paysagement ont déjà pu commencer à offrir leurs services depuis le 15 avril alors que la construction résidentielle a débuté le 20 avril. Pour les commerces de détail qui possèdent une entrée extérieure, ils pourront reprendre du service dès le 4 mai partout au Québec, sauf les commerces situés dans les municipalités comprises dans la Communauté métropolitaine de Montréal, ce qui inclut presque toutes les municipalités de la Vallée-du-Richelieu comme Beloeil ou Mont-Saint-Hilaire. Les commerçants de la région devront attendre au 11 mai. Malgré cette autorisation d’ouverture, les commerces devront tout de même respecter les règles sanitaires édictées par la santé publique et la CNESST, comme le prévoit le Guide générique de normes sanitaires en milieu de travail – COVID-19.
Les centres commerciaux devront rester fermés pour le moment.

Secteur manufacturier
La relance du secteur manufacturier s’effectuera en deux temps afin de permettre le respect des règles sanitaires édictées par les autorités de santé publique et la CNESST, notamment les mesures de distanciation physique.
À partir du lundi 11 mai 2020, les entreprises manufacturières de toutes les régions du Québec pourront reprendre leurs activités. Elles devront toutefois compter un nombre maximal de 50 travailleurs, avec un ajout de 50 % des employés excédentaires par quart de travail.
À partir du lundi 25 mai 2020, les entreprises manufacturières de toutes les régions du Québec seront autorisées à reprendre leurs activités sans aucune restriction quant au nombre d’employés présents pour assurer leur fonctionnement. Elles devront toutefois continuer d’appliquer les règles sanitaires. Tous les employés qui peuvent télétravailler devront continuer à le faire.
Rappelons que ces autorisations pourraient être revues advenant une révision de la décision des autorités de santé publique dans le cas d’une augmentation importante ou imprévue de la propagation de la COVID-19.

Réouverture des autres secteurs
Les autres secteurs ou activités économiques présentement en arrêt, notamment les centres commerciaux, la restauration, les soins personnels, les lieux de diffusion ainsi que les secteurs culturel et touristique, font actuellement l’objet de travaux et de discussions entre les autorités de santé publique du Québec, la CNESST et les ministères concernés.