« Comme vous le savez, on a procédé à l’adoption de ce projet il y a quelques années. […] On a construit. Après construction, il advient qu’il y a beaucoup de choses qui ne sont pas conformes à ce qui avait été adopté. Je n’ai pas dit que c’était grave ou irrémédiable. J’ai dit qu’il y a des choses non conformes. Ce qui fait que, quand les gens veulent vendre leur condo, ils ont des difficultés », explique le conseiller municipal, Réginald Gagnon.
Parmi les irrégularités, on retrouve notamment des largeurs d’allées de circulation non conformes et un aménagement paysage différent de ce qui a été présenté. Les élus ont assuré que le projet avait été suivi de près pendant tout le processus de construction, mais, devant la complexité du projet, des modifications au plan initial adopté étaient inévitables.
« En ce moment, ce sont les propriétaires des condos qui sont pénalisés, ajoute la mairesse Diane Lavoie. C’est pour ça qu’on veut régler ce dossier pour permettre aux propriétaires de passer à autre chose. […] Ce chantier-là a été suivi plus qu’il le faut. C’était un dossier très complexe. C’est sûr qu’on s’attendait à avoir des modifications à la toute fin. Là, on veut les corriger pour passer autre chose. »
La maison Eugène-Desnoyers préservée de la démolition
Devant l’inquiétude des citoyens, les élus ont tenu à rappeler que la maison Eugène-Desnoyers ne pourra pas être démolie. Le comité de préservation du patrimoine de la Ville de Belœil en a statué ainsi. Rappelons que le groupe les Condominiums Le Laurier avait déposé une demande de démolition de la petite maison blanche, voisine du complexe, pour aménager l’espace en parc ou en un jardin.
« Cette zone-là ne permet que des résidences à un logement. Si les nouveaux propriétaires ont un projet plus ambitieux en intégrant plus d’un logement, il doit y avoir une modification du zonage. Dans ce cas-là, il y a une procédure. Cette procédure-là ne peut pas être faite sans le consentement des personnes habiles à voter. Ça ne pourra pas être fait en catimini. On est sensible à ça aussi. On sait qu’il y a eu beaucoup d’inquiétudes par rapport à cette maison », assure la conseillère Renée Trudel.