7 juin 2023 - 07:00
Splash
Les courses d’hydroplanes vues derrière les moteurs de Stéphanie Blain
Par: L'Oeil Régional

Le Canada Girl, le bolide de Stéphanie Blain. Photo Marty Brault

Le Canada Girl, le bolide de Stéphanie Blain. Photo Marty Brault

Les téléspectateurs pourront découvrir les dessous des courses d’hydroplanes notamment à travers les yeux de la pilote de McMasterville Stéphanie Blain dans l’émission Splash qui est diffusée à Historia depuis le 1er juin.

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Présenté dans un format de huit épisodes, Splash présentera diverses facettes de ce sport motorisé nautique. Les réalisateurs ont suivi quatre équipes, dont celle de Stéphanie Blain, pendant la saison 2022. « L’équipe Canada Girl de Stéphanie Blain a été ajoutée sur le tard pour le projet. Nous trouvions intéressant de l’inclure, car c’est la seule fille sur le circuit. En plus, 2022 était sa première année complète de course », raconte la réalisatrice Chantal Limoges.

L’équipe de tournage a filmé six courses, dont les réputées Régates de Valleyfield, ainsi que divers moments entre les compétitions. « Chaque épisode se concentre sur des aspects précis de cet univers. On s’aperçoit rapidement que c’est un univers complexe », ajoute Mme Limoges.

Cette dernière ajoute que c’est son collègue Sylvio Jacques qui l’a approchée avec ce projet. « Nous avons collaboré ensemble pour plusieurs productions. Il est allé voir des courses d’hydroplanes et m’a parlé de son projet. J’ai trouvé que c’était un sujet riche et intéressant. Les gens vont s’attacher aux protagonistes qui passent à travers une montagne russe d’émotions dans une course. »

Heureuse du résultat

De son côté, Stéphanie Blain a vu une portion de l’émission et se dit satisfaite du résultat. « Je n’avais vraiment pas d’attente. C’est vraiment bien fait et ça permet aux gens de comprendre le sport. Les gens de mon entourage m’ont même dit que ce qu’ils voient à l’émission colle à ma personnalité. »

La pilote de 28 ans reconnaît que c’était toutefois un projet prenant. « On me filmait après une course et je devais ainsi parler à la caméra. Je suis plutôt le genre de personne qui a besoin d’un moment avant de parler. »

Stéphanie Blain pense que Splash permettra aux gens d’apprendre de nouvelles choses et de découvrir un sport. « Au dernier épisode, les gens vont en vouloir plus. »

De père en fille

Stéphanie Blain doit sa passion pour les hydroplanes à son père, l’ancien concessionnaire automobile Mario Blain. Ce dernier avait cessé de concourir sur l’eau avant la naissance de sa fille. Il a décidé d’effectuer un retour à la compétition en 2016. « C’est là que j’ai pu le voir. Je n’étais pas sûre que j’aimerais ça, mais il m’a trouvé un bolide pour que je l’essaie. Finalement, j’ai aimé ça. J’ai appelé mon bateau Canada Girl vu que mon père pilote le Canada Boy. »

Après avoir fait quelques courses en 2017, Stéphanie Blain a arrêté plusieurs années avant de retourner à l’action vers la fin 2021. Pour la saison 2022, elle souhaitait simplement prendre de l’expérience. Elle a clôturé l’année en tant que championne de la catégorie 2,5 l et concourra cette année en Formule 2500.

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