Une résolution à cet effet a été adoptée il y a plusieurs semaines au conseil de la MRC pour appuyer les demandes des municipalités de McMasterville, Saint-Basile-le-Grand et Carignan. « Les effets bénéfiques sur la santé de la mobilité active sont connus et les municipalités intègrent déjà de la mobilité active dans leur plan de réseau local. C’était donc clair que la MRC de la Vallée-du-Richelieu allait réclamer au gouvernement un aménagement cyclable et multifonctionnel sécuritaire sur la route 223 », a commenté la préfète de la MRC et mairesse de Saint-Jean-Baptiste, Marilyn Nadeau.

La résolution a été transmise à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, à la ministre responsable de la région de la Montérégie, Suzanne Roy, ainsi qu’aux députés des circonscriptions de Chambly et de Borduas, respectivement Jean-François Roberge et Simon Jolin-Barrette. La MRC demande aussi le soutien de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) ainsi que de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) pour que le gouvernement du Québec assume la responsabilité de la sécurité de tous les utilisateurs sur le réseau supérieur.

Les élus de la région font une sortie à ce moment précis alors que la réfection d’une partie de la route 223 fait actuellement l’objet d’une analyse approfondie du ministère des Transports. « Nous savons qu’elle va être refaite. La chaussée est dégradée à plusieurs endroits. Il y a même des glissements de terrain vers le Richelieu. Peu importe que ce soit une piste cyclable ou une bande cyclable, nous voulons que ces options soient étudiées par le gouvernement », ajoute pour sa part le maire de McMasterville, Martin Dulac.

Ce dernier fait remarquer que la 223 est utilisée par de nombreux cyclistes, même si la route ne possède pas d’accotement. « Nous avons déjà un lien cyclable à partir de la rue du Purvis-Club. Nous aimerions qu’il soit possible de pouvoir faire du vélo en toute sécurité sur la 223 jusqu’à la 112 à Carignan », renchérit l’élu.