Le maire de Mont-Saint-Hilaire, Marc-André Guertin, a justement participé aux travaux ayant mené au plan d’action. « Nous voulons continuer à être partie prenante de ce long processus », a-t-il commenté.
Ce plan propose 15 actions articulées autour de quatre objectifs. Les différents intervenants impliqués dans le dossier poseront plusieurs gestes pour adapter et harmoniser les outils d’aménagement. Par la suite, le plan d’action souhaite instaurer et pérenniser la reconnaissance et la protection des collines en réalisant notamment une étude sur le patrimoine collectif et les valeurs associées aux Montérégiennes.
Le plan veut assurer également une meilleure protection des espaces d’intérêts en maintenant en place les programmes d’acquisition, en ajoutant d’autres programmes ainsi qu’en accompagnant les propriétaires voulant s’engager dans la conservation volontaire. Il est aussi prévu de mettre à jour le diagnostic fait en 2012 sur l’état des collines.
Le dernier objectif vise à développer un sentiment de fierté et à mobiliser les parties prenantes en établissant entre autres un plan de conservation pour chacune des collines ainsi qu’en offrant de la formation dans les écoles.
Le plan d’action découle de la création en août 2021 du groupe de travail concernant la reconnaissance et la protection des collines Montérégiennes. Le groupe de travail est composé d’élus (municipalités et MRC), d’officiers municipaux et de représentants d’organismes locaux œuvrant pour la conservation qui se sont alliés l’an dernier pour former la Coalition des Montérégiennes. Cette coalition est formée entre autres du Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire et de Nature-Action Québec de Belœil.
Le budget total pour la réalisation du plan d’action est estimé à environ 580 000 $. La Coalition des Montérégiennes a obtenu un financement à hauteur de 380 870 $ pour réaliser les plans de conservation et le diagnostic.