La crise avait causé des dommages considérables, avec un coût estimé à plus de 67 millions de dollars américains, affectant plus de 2500 maisons, ainsi que des entreprises, des fermes, des campings et des marinas. Les infrastructures avaient également souffert, et plus de 100 ponts et routes avaient été endommagés, tandis que des pertes agricoles importantes avaient été enregistrées sur plus de 2500 hectares.
Cette catastrophe a résulté d’un enchaînement de conditions climatiques exceptionnelles : un hiver avec une accumulation de neige supérieure à la moyenne, suivi d’une fonte rapide due à des températures élevées et des précipitations record de mars à mai. Des vents forts ont exacerbé la situation, provoquant une montée rapide des eaux.
Le ministère des Transports du Québec avait procédé à la fermeture complète de la route 223 entre McMasterville et la rue Bachand, à Carignan. Il a aussi forcé la fermeture du chemin des Patriotes à la hauteur d’Otterburn Park.
La réponse à cette urgence a impliqué une intervention d’envergure de la part de la Sécurité civile du Québec, de la Sûreté du Québec et des Forces armées canadiennes.