Le 26 novembre 2019, le Groupe TIRU a annoncé la fermeture du centre de tri à Saint-Hubert où étaient traitées les matières de la MRC de la Vallée-du-Richelieu. Quelques mois plus tard, l’entreprise se plaçait sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies. Services Matrec poursuivait la collecte et le transport des matières, mais n’effectuait pas le tri et le conditionnement de la matière. Les matières étaient dirigées vers un centre de tri à Saint-Hyacinthe.
Dans le contrat initial, le coût à la tonne métrique pour le tri et le conditionnement des matières recyclables était de 10 $. En 2018, le centre de tri de Saint-Hubert a traité 5850,43 tonnes métriques de matières recyclables. En 2019, le tonnage a atteint 7765,47 tonnes métriques. L’augmentation s’explique par l’ajout de la Ville de Mont-Saint-Hilaire au contrat.
La MRC a entamé des négociations avec les représentants de Matrec pour le volet du conditionnement des matières. Les MRC du Haut-Richelieu, des Jardins-de-Napierville, de Marguerite-D’Youville, de Roussillon, de Rouville et l’agglomération de Longueuil ont aussi dû négocier avec l’entreprise.
La MRC de la Vallée-du-Richelieu et Matrec en sont venues à une entente. Le projet de modification du contrat est en attente de l’autorisation du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. La MRC ne peut donc pas en dévoiler les détails. Les augmentations des coûts ne sont pas connues.
Selon la porte-parole de la MRC, Ariane Levasseur, la MRC traite le dossier avec grande rigueur. Des discussions se tiennent avec le gouvernement pour s’assurer qu’il n’y aura aucun impact quant aux contributions municipales. La MRC encourage ses municipalités à adopter une résolution visant à solliciter l’aide financière du gouvernement. Selon cette résolution, il n’y a pas d’alternative à cette situation problématique pour permettre à la MRC de poursuivre sans interruption le service de traitement des matières recyclables.
La résolution sera envoyée aux MRC Marguerite-D’Youville et de Rouville, aux députés de Borduas et de Chambly, Simon Jolin-Barrette et Jean-François Roberge, au ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette, et au premier ministre du Québec, François Legault.