22 novembre 2023 - 07:00
Service animaliers
Les municipalités se tournent vers Roussillon et Drummond
Par: Denis Bélanger
La RISAVR n’était que locataire du bâtiment où il hébergeait les animaux. Photothèque | L’Œil Régional ©

La RISAVR n’était que locataire du bâtiment où il hébergeait les animaux. Photothèque | L’Œil Régional ©

Trois municipalités ont déjà trouvé une solution pour offrir des services animaliers sur leur territoire dès le 1er janvier 2024, date à laquelle la Régie intermunicipale des services animaliers de la Vallée-du-Richelieu (RISAVR) sera dissoute.
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La Municipalité de Saint-Mathieu-de-Belœil a signé dernièrement une entente avec la SPCA Roussillon, située à Saint-Constant. La SPCA Roussillon prendra notamment en charge l’émission des licences pour chiens, la gestion des animaux errants, perdus, trouvés ou blessés, la gestion des abandons et le service d’adoption, le programme de CSRM (Capture, Stérilisation, Relâche, Maintien) pour les chats non domestiqués ainsi que le service de micropuçage à coût réduit. La résolution adoptée à cet effet n’indiquait toutefois pas les détails financiers ni la durée de l’entente.

McMasterville a imité Saint-Mathieu-de-Belœil et a accordé le contrat à la SPCA Roussillon. L’entente est de cinq ans et prévoit le versement de 3 $ par citoyen par année. « Ce service dessert déjà de nombreuses municipalités de la Montérégie, dont Saint-Basile-le-Grand, Carignan et Chambly. Cet organisme a acquis une excellente réputation et est souvent cité en exemple dans le domaine animalier. Sur le plan financier, ce contrat de service coûtera moins cher à la Ville que la RISAVR en plus de nous permettre d’éviter le risque financier associé à une nouvelle construction », explique la porte-parole de McMasterville, Virginie Beauchemin.

À Saint-Charles-sur-Richelieu, le conseil municipal a préféré retenir les services de l’organisme à but non lucratif Refuge animalier Drummond (SPAD) pour veiller à l’application de la réglementation et l’émission de licences. L’entente prévoit le versement d’un montant de 3,51 $/citoyen pour l’année 2024 et de 3,80 $/citoyen pour l’année 2025. Sa voisine, Saint-Denis-sur-Richelieu, a aussi opté pour le SPAD. Notons que cette localité n’était pas membre de la RISAVR et n’avait que le statut de cliente auprès de l’organisme.

Des annonces à venir

Bien que la fin de l’année approche, plusieurs autres municipalités membres de la RISAVR n’ont pas encore finalisé de nouvelles ententes avec un organisme. Des annonces sont à prévoir d’ici la fin de l’année.

Belœil devrait annoncer à la séance ordinaire du conseil du 27 novembre la signature d’une entente de service avec une organisation. De son côté, la mairesse de Saint-Jean-Baptiste, Marilyn Nadeau, assure qu’un contrat sera adjugé à cet effet au mois de décembre pour le service qui commence au 1er janvier 2024. « Le conseil municipal étudie encore la possibilité de plusieurs services animaliers », ajoute-t-elle.

Pour leur part, Mont-Saint-Hilaire et Otterburn Park ne donnent pas d’échéanciers fixes et étudient encore toutes les options possibles. « Nous souhaitons maintenir un service animalier pour nos citoyens et nous informerons les citoyens des développements à venir en temps opportun », a commenté la porte-parole d’Otterburn Park, Chantal Malenfant. « Nous n’envisageons pas de bris de service », a précisé la porte-parole de Mont-Saint-Hilaire, Geneviève Désautels.

Les deux autres municipalités rurales qui n’avaient que le statut de cliente à la Régie, Saint-Antoine et Saint-Marc-sur-Richelieu, doivent aussi attribuer un contrat à cet effet au cours des prochaines semaines.

Notons que la RISAVR comptait aussi comme membres Varennes, Contrecœur, Verchères et Saint-Amable.

Animaux et bâtiment

La RISAVR continuera d’offrir le service à la population jusqu’au 31 décembre. Après cette date, tous les animaux restant à la Régie seront éventuellement déménagés dans un nouveau refuge dans l’éventualité où ils ne seraient pas adoptés. Les actifs de la Régie seront éventuellement liquidés et répartis au prorata de la participation de chacune des municipalités constituantes.

Soulignons que la RISAVR louait un bâtiment à Saint-Mathieu-de-Belœil pour exercer ses activités. Les responsables du dossier travaillent donc avec le propriétaire de la bâtisse pour trouver un nouveau locataire pour la fin du bail.

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