20 Décembre 2017 - 12:52
Les paramédics bloquent Ambulances Demers
Par: Denis Bélanger

Les paramédics en moyens de pression. Photo: Denis Bélanger

En grève depuis plusieurs mois, les paramédics syndiqués du répartiteur privé Ambulances Demers ont, à titre de moyens de pression, bloqué les entrées du siège social de Belœil pour empêcher tout véhicule de rentrer, à l’exception des ambulances puisque les services essentiels sont maintenus.

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La manœuvre a surtout affecté le personnel administratif qui devait trouver une place dans les rues pour stationner leur voiture. Les salariés sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015 et en grève illimitée depuis février dernier.

Le moyen de pression a été effectué à la demande du comité de négociations pour faire avancer le dossier avec la Corporation des services d’ambulance du Québec (CSAQ), l’organisme qui représente Ambulances Demers dans les négociations.

Le principal point qui achopperait serait la charge de travail, selon Gaétan Dutil, président du Syndicat des paramédics et du préhospitalier de la Montérégie (CSN). «Il reste encore des choses à faire pour rétablir le service à la population adéquatement, a ajouté M. Dutil. Ça doit être les mêmes conditions que pour tous les autres paramédics. Il ne doit pas y avoir de différences si tu travailles pour Urgences Santé ou la Corporation.»

Notons que ce syndicat représente les paramédics qui travaillent dans les secteurs de Farnham, Bedford et Saint-Jean-sur-Richelieu. Les employés d’Ambulance de la section Belœil/Boucherville sont plutôt affiliés à FTQ.

Le journal a contacté le directeur général d’Ambulances Demers, Sylvain Bernier, pour obtenir des réactions. M. Bernier n’a pas été en mesure de rappeler le journaliste au moment de mettre sous presse.

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