18 mai 2022 - 07:00
Troupe du théâtre des deux rives
Les pas perdus se retrouvent à Ozias-Leduc
Par: Olivier Dénommée
Après un report de deux ans, les 15 comédiens de la Troupe du théâtre des deux rives peuvent enfin présenter leur relecture de la pièce Les pas perdus de Denise Bonal. Photo Robert Gosselin | L’Œil Régional ©

Après un report de deux ans, les 15 comédiens de la Troupe du théâtre des deux rives peuvent enfin présenter leur relecture de la pièce « Les pas perdus » de Denise Bonal. Assis sur la valise, on reconnaît le metteur en scène Patrick Tardif. Photo Robert Gosselin | L’Œil Régional ©

La Troupe du théâtre des deux rives reprend enfin du service après une pause forcée de deux années compromises par la pandémie. La troupe amatrice revient donc avec Les pas perdus de Denise Bonal, la pièce qui était au programme en 2020. Elle la présentera à trois reprises, du 3 au 5 juin.

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La fébrilité est au rendez-vous, à quelques semaines de la grande première du spectacle mis en scène par Patrick Tardif, un collaborateur habitué à travailler avec la Troupe du théâtre des deux rives. « Tout avait été arrêté à cinq semaines de la production en 2020, alors on était bien contents de se revoir et d’enfin pouvoir présenter notre travail! », commente Bianca Paquette, membre de la troupe. « On a tenu à aller jusqu’au bout avec la pièce, pour vraiment clore le projet après plus de deux ans de travail », ajoute aussi Joanne Landry, autre comédienne.

Certains membres de la troupe ont changé depuis et quelques scènes ont été modifiées, mais tout le monde se dit plus prêt que jamais à présenter Les pas perdus. « La pièce se passe dans une gare de train, dans les années 40 ou 50. La gare, c’est en quelque sorte le personnage principal. On fait vivre cette entité à travers des “tableaux”, des saynètes, avec des départs, des arrivées, des séparations… La gare vit et on assiste à ces moments », résume Patrick Tardif au sujet de l’œuvre. « Des moments auxquels on pourrait vraiment assister dans une gare », soutient Bianca Paquette.

La guerre
L’époque choisie pour l’interprétation n’est pas anodine : le thème de la guerre y est bien présent. « Il y a beaucoup de soldats qui partent à la guerre. Il y a même une scène qui se répète quatre fois, mais avec des acteurs différents », ajoute le metteur en scène. Plusieurs scènes promettent d’être dramatiques et émotives, mais d’autres sont au contraire très comiques, nuance-t-on. « Le registre varie pas mal : il y a des moments comiques, de beaux moments de drame et des scènes d’amour passionnées. Mais c’est vrai qu’avec ce qui se passe en ce moment [avec la guerre en Ukraine], les scènes impliquant des soldats nous semblent encore plus lourdes », lance Patrick Tardif. Il promet de « faire frissonner » les spectateurs à quelques reprises pendant ce spectacle d’une durée estimée de deux heures avec entracte.

Au moment de l’entrevue, la troupe devait encore finaliser ses enchaînements et placer les figurants dans les différentes scènes – notons que les acteurs joueront presque tous plusieurs personnages au fil de la pièce – afin de donner vie à cette « ambiance de gare » recherchée par Patrick Tardif. « Ça ne sera pas tant chargé en musique, mais il y aura beaucoup de bruits d’ambiance et d’annonces à l’intercom », précise-t-il. Il se joindra aussi aux autres comédiens pour jouer quelques scènes pendant le spectacle, laisse-t-il entendre.

Les pas perdus, pièce écrite par Denise Bonal et mise en scène par Patrick Tardif, est présentée à la salle polyvalente de l’école secondaire Ozias-Leduc de Mont-Saint-Hilaire à trois reprises : les 3 et 4 juin à 19 h 30 et le 5 juin à 14 h. Précisons que les profits de la vente de billets iront à la Fondation de l’école secondaire Ozias-Leduc. Les billets sont en vente sur la plateforme Eventbrite au coût de 22 $, ou 25 $ à la porte.

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