Depuis le 13 juillet, une ordonnance collective de la directrice de la Santé publique de la Montérégie autorise désormais l’administration de la prophylaxie post-exposition (PPE) de la maladie de Lyme.
Selon l’information relayée par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, la PPE peut être prescrite dans certaines conditions. Pour être admissible, il faut entre autres que le délai entre le retrait de la tique et le début de l’antibiotique ne dépasse pas 72 heures, que la tique soit restée accrochée à la peau pendant au moins 24h et qu’il n’y ait pas de contrindication au médicament.
La personne doit également avoir été piquée dans l’une des zones géographiques identifiées, en Outaouais, en Estrie et en Montérégie. Dans la région, Belœil, McMasterville, Mont-Saint-Hilaire, Otterburn Park, Saint-Basile-le-Grand, Saint-Charles-sur-Richelieu, Saint-Marc-sur-Richelieu, Saint-Mathieu-de-Belœil, Saint-Jean-Baptiste, Sainte-Madeleine, Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Bruno-de-Montarville figurent dans la liste des municipalités ou la PPE peut être recommandée.
Préoccupée par la hausse du nombre de cas, qui ont doublé en Montérégie en un an, la Direction de la santé publique de la Montérégie avait d’ailleurs lancé un appel à la vigilance il y a quelques semaines. La région Richelieu-Yamaska était le secteur le plus touché en Montérégie, alors que 32 cas de la maladie de Lyme ont été déclarés l’an dernier. En cinq ans, on a décelé 76 cas dans la région.
Au 12 juillet 2018, le ministère de la Santé recensait 38 cas de maladie de Lyme déclarés depuis le début de l’année, dont près de la moitié ont été acquis en Montérégie.