Les municipalités avaient 18 mois pour adopter leur règlement sur les procédures d’alerte et de mobilisation et les moyens de secours minimaux pour protéger la sécurité des personnes et des biens en cas de sinistre. Bien que chaque municipalité ait la responsabilité d’avoir son propre plan, la Régie intermunicipale de sécurité incendie de la Vallée-du-Richelieu a été mise à contribution puisqu’elle intervient dans la plupart des scénarios de sinistre.
Le gouvernement exige que des normes minimales soient établies dans ce règlement. « Pour les six municipalités qu’on couvre, il y avait quand même des disparités. Certaines municipalités avaient un plan, mais pas à jour. Pour d’autres, il y avait des choses dans les têtes de personnes, mais qui sont parties. Ce n’était pas écrit. C’est pour ça qu’on est en train de faire présentement la mise à jour des plans des mesures d’urgence », observe le chef de division mesures d’urgence, Simon Bussière.
La plupart des municipalités avaient un plan d’intervention. Selon M. Bussière, le plus difficile est de maintenir le bottin des ressources à jour puisque les ressources internes et externes peuvent être appelées à changer régulièrement.
Belœil, Otterburn Park, Mont-Saint-Hilaire, McMasterville, Saint-Basile-le-Grand et Saint-Mathieu-de-Belœil sont sujettes à affronter les mêmes risques. Le plan d’intervention couvrira notamment les scénarios liés aux inondations, aux glissements de terrain et aux catastrophes naturelles ou technologiques.
Le plan d’intervention doit déterminer les sites de coordination en cas de sinistre, les lieux d’hébergement, l’inventaire du matériel et de l’équipement, le bottin des ressources et les méthodes d’intervention lorsqu’une rue doit être fermée.
« Ce sont vraiment toutes ces actions qu’on essaie de mettre les plus générales possible. On cible certaines choses pour ne pas devoir improviser lorsqu’arrivent certains événements afin d’être le plus préparé possible. »
La Régie a suivi de près depuis deux semaines le niveau de la rivière Richelieu, sur une base quotidienne. Elle est notamment intervenue auprès de trois ou quatre résidences à Saint-Basile-le-Grand il y a deux semaines. Elle a fermé une rue temporairement à Otterburn Park.
« Ce sont des affaires mineures. C’est dû à la rivière. On a collaboré avec les municipalités pour ces petites interventions. On collabore avec elles pas juste en prévention, mais aussi en intervention », assure M. Bussière.