Le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) avait été chargé d’examiner les circonstances entourant la mort de la femme, survenue quelques heures après une visite de policiers et d’ambulancières à son domicile. Selon le rapport du BEI, analysé par le DPCP, la preuve ne révèle pas la commission d’une infraction criminelle par les agents.
L’événement avait débuté peu avant minuit, le 21 septembre, lorsqu’un homme inquiet pour une proche avait contacté le 911. Des policiers et des ambulancières s’étaient rendus à la résidence de la femme afin de vérifier son état de santé. Sur place, elle avait indiqué avoir consommé des somnifères, mais affirmait ne pas avoir besoin d’aide médicale et souhaitait simplement dormir.
Les intervenants avaient discuté avec elle pendant une trentaine de minutes avant de conclure qu’il n’était pas nécessaire d’intervenir davantage. Moins de deux heures plus tard, vers 1 h 48, la femme était retrouvée sans vie dans son véhicule après avoir quitté la route. Son décès a été attribué à un polytraumatisme contondant causé par l’accident. V.G.