Cette unité de soutien technique aidera plus précisément le personnel paramédical sur la route lorsque ce dernier aura besoin de ses services. Les pompiers de Saint-Antoine desservent donc un total de 54 municipalités situées sur les territoires des MRC de La Vallée-du-Richelieu, des Maskoutains, de Pierre-De-Saurel, de Marguerite-D’Youville et d’Acton ainsi que de l’Agglomération de Longueuil.
« Chaque service de sécurité incendie à sa spécialité. Et ça nous permet de faire travailler nos pompiers en dehors des interventions d’incendie. Nous comptions déjà dans nos rangs cinq paramédics. C’est un beau projet que nous avons décidé de démarrer quand l’opportunité s’est présentée », explique la lieutenante Magalie Dessau.
Saint-Antoine prend la relève du service de sécurité incendie de Sainte-Julie, qui offrait ce service depuis 2014. La Ville de Sainte-Julie a abandonné cette offre de service pour se recentrer sur sa mission de service de proximité aux résidents. « C’est une décision prise aussi dans l’optique où nous développons un service de premiers répondants qui sera lancé dans les prochains mois », ajoute la porte-parole de Sainte-Julie, Julie Martin.
Un total de 25 pompiers ont été formés pour faire partie de cette unité de soutien technique. « La formation de 16 h s’est donnée à la caserne de Sainte-Julie. Nous avons même repris leurs équipements à cet effet », ajoute Mme Dessau.
Chaque intervention du service nécessitera l’apport de quatre pompiers et d’un officier. Pour effectuer l’évacuation du patient, les pompiers disposent de divers équipements dont un lève-personne et un matelas aéroglisseur. « Avec le matériel et la formation, l’évacuation de la personne se fait bien et sans un effort physique éreintant. Il y a aussi des retours à domicile du patient qui peuvent être effectués. Selon les estimations de Sainte-Julie, le nombre d’appels annuel se situe entre 50 et 70 », rapporte Magalie Dessau.
La mise sur pied du service nécessite un investissement d’environ 210 000 $ de la part de la Municipalité. On a plus précisément dépensé 90 000 $ pour l’achat et l’aménagement d’un camion transit Ford 2023, 10 000 $ pour l’achat de l’ancien équipement de Sainte-Julie ainsi qu’un montant identique en formation et administration. S’ajoutent à cela 100 000 $ en investissement matériel via le fonds de roulement sur cinq ans, soit 20 000 $ annuellement. En contrepartie, le CISSS de la Montérégie-Centre assume le coût unitaire par intervention, qui est d’environ 1250 $.
L’entente avec le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre est de trois ans.