La présence du sculpteur professionnel à la plage du Domaine de Rouville s’inscrivait dans le cadre de la cinquième édition du concours amateur de sculpture sur sable. Comme à l’accoutumée depuis les dernières années, Ales S. Girard faisait une démonstration.

Son récent voyage en Norvège, où il en a appris beaucoup sur les légendes et mythes des trolls, lui a servi d’inspiration pour son œuvre. « Les trolls sont symboliques avec la Norvège. Ma sculpture représentait un troll en forme de montagne qui avait été invoqué par un viking. L’an dernier, une partie de ma sculpture s’était affaissée, j’ai appris de cette expérience pour cette année. »

Pour une deuxième année, il était accompagné de deux autres sculpteurs. D’un côté, on retrouvait Reinaldo Nino du Venezuela, qu’Alex S. Girard a connu au Carnaval de Québec. Il a fait pour l’occasion un large reptile. De l’autre côté, il y avait Stéphanie Doyon, sculptrice amatrice active depuis plusieurs années qui a créé un Jeep de sable.

« Plusieurs spectateurs ravis ont partagé leurs impressions. Il y en a un qui trouvait magnifiques les sculptures professionnelles et était ainsi impressionné de ce que nous sommes capables de faire avec du sable. Un autre aurait aimé que l’événement dure plus longtemps. Ces réactions illustrent bien l’impact visuel et émotionnel des sculptures sur le public », renchérit Alex S. Girard.

Ce dernier a repris le collier la semaine suivante pour réaliser une œuvre au parc Jean-Drapeau, un roi couronné d’un château. Cette sculpture s’inscrivait aussi à titre de démonstration pour un concours. « J’ai pris le thème des châteaux, car les gens connaissent et aiment bien ça, car ils peuvent reconnaître l’architecture. »

L’artiste au million de projets se concentrera dans les prochains mois à sculpter une citrouille alors que l’automne et l’Halloween arrivent à grands pas.