22 août 2018 - 14:17
Les toiles de Johanne Doucet dans Cavalia
Par: Karine Guillet
Johanne Doucet s’inspire au quotidien de ses deux purs sangs arabes, Juno (9 ans) et sa mère Jumbaï (20 ans).  Photo: Gracieuseté

Johanne Doucet s’inspire au quotidien de ses deux purs sangs arabes, Juno (9 ans) et sa mère Jumbaï (20 ans). Photo: Gracieuseté

La plus récente œuvre de l’artiste, Mia Bella. Photo: Gracieuseté

La plus récente œuvre de l’artiste, Mia Bella. Photo: Gracieuseté

Les spectateurs de Cavalia peuvent apercevoir les chevaux au fusain de Johanne Doucet sous le grand chapiteau. L’artiste-peintre, dont le studio est niché au cœur du Vieux-Belœil, fait partie des treize artistes équins exposant sous les chapiteaux du spectacle.

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Cavalia expose depuis 2013 des œuvres d’art dans la galerie d’art aménagée pour ses deux spectacles. Si l’entreprise exposait au départ des artistes mondiaux, elle a finalement décidé de ne se consacrer qu’aux artistes québécois. Les œuvres sont aussi accessibles depuis la galerie en ligne créée par Cavalia.
Grâce à Cavalia, les œuvres de l’artiste équine ont voyagé à Scottsdale, en Arizona, et à Winnipeg. Elles sont présentement exposées à Montréal jusqu’à la fin du spectacle, le 16 septembre. Selon l’artiste, le projet lui a jusqu’à présent permis d’obtenir énormément de visibilité, alors qu’elle reçoit des commentaires tous les jours sur ses œuvres. «Je suis sur un nuage! C’est le bonheur total», lance sans hésiter l’artiste.
Des 17 toiles présentées sous les chapiteaux du spectacle, sept ont jusqu’à maintenant trouvé preneurs. Mme Doucet a particulièrement été populaire aux États-Unis, alors qu’elle raconte avoir vendu cinq de ses œuvres durant l’arrêt d’Odysseo en Arizona, plus tôt cette année.
Depuis qu’elle expose pour le spectacle équestre, Mme Doucet dit s’imposer une plus grande discipline, afin d’avoir de nouvelles œuvres à soumettre si l’une trouve preneur. Elle dit peindre tous les jours, de trois à quatre heures par jour. «Cela exige un dépassement pour offrir des œuvres différentes les unes des autres. Ça demande une certaine assiduité au chevalet.»

Fascinée par les chevaux
L’artiste, également professeure d’art, n’aurait pas pu trouver meilleure vitrine pour exposer ses toiles. Elle-même propriétaire de deux chevaux, Jumbaï et son poulain Juno, Mme Doucet s’inspire de ses deux protégés pour donner vie à aux chevaux énergiques qu’elle dessine sur ses toiles.
Mme Doucet choisit volontairement de ne pas se fier à une photographie lorsqu’elle peint, préférant plutôt s’inspirer des tâches d’acryliques qu’elle crée en fond afin de dessiner un animal en mouvement. «L’énergie passe mieux si je n’ai pas de plan. Je laisse aller le flot créatif», dit celle qui apprécie la liberté tant dans sa réalisation de chevaux figuratifs que dans sa vie de tous les jours avec Jumbai et Juno. «L’idée c’est d’être tellement raffiné que, d’un seul coup de crayon, on peut dire. Je ne suis pas encore rendue là, mais ça s’en vient!» n

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