C’est ce qui a été confirmé par le PDG Peter Carlsson auprès de médias européens. Le PDG a souligné que la jeune entreprise a été « trop agressive dans son développement » et qu’elle procède actuellement à un révision de son plan.
Toutefois, l’entreprise poursuit la construction dans la région. Par courriel, la porte-parole de l’entreprise Emmanuelle Rouillard-Moreau affirme que les échéanciers des projets seront parmi les éléments qui feront partie de la revue stratégique des activités, prévue pour septembre. « Pour le moment, il est trop tôt pour statuer sur la décision qui sera prise à cet effet. »
Selon L’Agence France-Presse, Northvolt a décidé de réévaluer ses prochaines étapes en raisons de retards et de se concentrer sur l’atteinte de la pleine capacité de production en 2026, au lieu de 2023. Cette décision intervient dans un contexte de croissance plus lente de la demande de véhicules électriques et d’une concurrence accrue dans l’industrie automobile.
Rappelons que l’entreprise a perdu un contrat de 3 milliards de dollars avec BMW en juin dernier. « Il est indéniable que nous faisons face à une pression importante de nos clients afin de remplir nos engagements liés à notre carnet de commandes le plus rapidement possible. C’est pourquoi nous nous sommes dotés d’objectifs ambitieux pour nos projets d’expansion. Dans ce contexte, et en concertation avec le conseil d’administration, nous procédons présentement à une revue stratégique de nos activités. Il s’agit d’une saine pratique qui mène à de meilleurs projets », a fait savoir Emmanuelle Rouillard-Moreau, gestionnaire, communications et affaires publiques chez Northvolt en Amérique du Nord.
La porte-parole assure que l’entreprise est « en dialogue » avec les autorités, ses clients et ses investisseurs.