L’homme de 65 ans ne peut notamment entrer en contact avec plusieurs personnes désignées ni se trouver dans un rayon de moins de 500 mètres des plaignantes. Il ne doit pas non plus occuper un emploi ou offrir des services et soins impliquant un contact physique avec une personne. Il devra payer une somme de 2000 $ s’il ne respecte pas une de ces conditions. Il pourrait aussi être passible d’emprisonnement pour non-respect des conditions.
Yvon Poirier pratiquait dans un bureau situé dans sa résidence. Il a été arrêté par la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent (RIPRSL) le 15 décembre dernier et fait face à deux chefs d’accusation d’agression sexuelle sur deux victimes. Les faits reprochés sont survenus à Mont-Saint-Hilaire entre août 2018 et juillet 2021. La peine maximale est de 10 ans d’emprisonnement.
L’enquête tend à démontrer qu’il pourrait avoir fait d’autres victimes. Puisque plusieurs victimes ont été identifiées, la structure de gestion des enquêtes sur les crimes en série (GECS), coordonnée par la Sûreté du Québec, a été déployée. Il s’agit d’une structure de commandement unifiée au sein de laquelle les services de police québécois travaillent en partenariat afin d’identifier rapidement les crimes commis par des prédateurs et de procéder à leur arrestation. Cette coordination provinciale permet une mise en commun des ressources policières et vise à mieux protéger les victimes.
La RIPRSL sollicite le public afin d’identifier d’autres victimes potentielles. Toute information au sujet de cet homme ou de ses agissements peut être transmise de façon confidentielle au 450 922-7001, poste 399.