L’œuvre, installée sur la clôture donnant sur la piscine extérieure, invite les baigneurs et les promeneurs à redécouvrir le lieu par le jeu du regard et du mouvement. Composée de lattes colorées et de panneaux animés, l’œuvre se transforme selon le point d’observation. Les animations sont installées de chaque côté de la clôture : les nageurs s’animent pour les personnes marchant à l’extérieur du bassin, et les animations de balles et de plantes sont offertes pour les personnes marchant à l’intérieur. Les panneaux animés deviennent des abstractions colorées en violet, orange et jaune lorsqu’ils sont vus contre les lattes de la clôture, et les nageurs avancent, les balles rebondissent et les plantes s’élèvent lorsqu’ils sont vus à travers les lattes de la clôture.
« Parc en mouvement » se déploie entre le visible et l’imaginaire, entre la mécanique et le vivant. L’œuvre traduit l’énergie du lieu : celle des corps en mouvement, des jeux, des saisons et de la nature environnante. Sous le souffle du vent et de la lumière changeante, elle devient ainsi une forme de dialogue entre l’art, le sport et le paysage. Notons que cette œuvre est basée sur la méthode d’« animation par grille », jadis utilisée dans des jouets pour enfants, mais réinterprétée ici de façon contemporaine, transformant cette technique datant de la fin du 19e siècle en une sculpture cinétique intégrée à la clôture du parc.
S’il est déjà possible de découvrir l’œuvre au parc Eulalie-Durocher, l’inauguration officielle de « Parc en mouvement » est prévue au printemps prochain. Rappelons que la Ville avait prévu un montant de 38 000 $ en vue de la réalisation de l’œuvre en 2024. O.D.







