« Nous ne sommes pas d’accord avec cette proposition d’une tour près d’un boisé ou de résidences », souligne Francine Bernard, résidente et membre du comité Ensemble contre Telus. Les mêmes arguments de nature environnementale seraient soulevés si Telus revenait à la charge.
Si le comité n’a pas été actif dans les dernières années, il pourrait croître rapidement si la Ville d’Otterburn Park et les élus acceptaient de négocier avec Telus. « Le feu n’est pas pris, et la Ville semble aller dans le même sens que le comité. Le groupe n’est pas encore mobilisé, mais des voix pourraient s’élever et nous pouvons contacter rapidement notre liste de noms. Si le projet refait surface, on sera là! »
Pour le moment, Mme Bernard est en mode observation et surveille les actions de la Ville, soulignant que des opposants à la tour seront sûrement présents à la prochaine séance du conseil municipal, le 15 juillet prochain. Selon elle, la position de la mairesse est claire, elle qui a souligné au journal être inquiète d’un précédent si la tour était bâtie près d’un secteur sensible comme les Bosquets Albert-Hudon, une zone qualifiée de « conservation ».
Rappelons que Telus n’aurait pas abandonné son projet d’une tour de télécommunication de 40 mètres près des Bosquets, à Otterburn Park. Comme le rapportait L’Œil Régional la semaine dernière, des représentants de l’entreprise ont pris contact avec les élus et la direction générale de la Ville pour signifier leur intérêt de relancer leur projet de tour. Questionnée sur le sujet, l’entreprise reste toutefois très vague, parlant seulement d’une rencontre « exploratoire », refusant de commenter davantage.