L’homme de 50 ans fait face à cinq nouvelles accusations, dont outrage sur le cadavre de Julie Morrisson.
La Couronne présume que la courtière en immobilier, d’Otterburn Park a été tuée et après brûlée.
Le corps de la femme de 39 ans avait été retrouvé calciné dans son auto sur le chemin des Trente, à Mont-Saint-Hilaire, le 30 juin 2013.
Louis Pelletier est aussi maintenant accusé de menaces à l’endroit de deux hommes qui sont témoins dans le dossier du meurtre. M. Pelletier aurait menacé l’un d’entre eux, par l’entremise d’un détenu, de faire brûler sa maison, ses enfants et sa femme.
L’accusé fait aussi face à un chef d’accusation de bris de condition. Alors que cela lui est interdit, la preuve a révélé qu’il a contacté de la prison, et ce à quelques reprises, son neveu qui est un témoin important de la poursuite, indique la procureure de la Couronne dans le dossier, Me Claudie Gilbert.
Les nouvelles accusations contre Louis Pelletier s’ajoutent aux sept chefs d’accusation déposés précédemment, dont celui d’avoir conseillé de sa cellule le meurtre d’un témoin dans le dossier de Julie Morrisson et des voies de fait sur un autre homme. Ces deux gestes n’ont toutefois pas été perpétrés.
Procès devant jury
Plus d’une vingtaine de personnes sont venues témoigner durant l’enquête préliminaire. La preuve est suffisante pour tenir un procès devant jury.
Une date pour une conférence préparatoire sera fixée devant un juge de la Cour supérieure, le 20 janvier prochain au palais de justice de Saint-Hyacinthe.
La conférence préparatoire vise à discuter des modalités du procès comme sa durée. Les dates du procès seront ensuite choisies.
Me Gilbert ne s’attend pas à l’ouverture du procès avant 2018.