Nous connaissons bien la guerre de la Conquête sous l’angle de ses grandes batailles, mais qu’en est-il de ses répercussions directes sur la population civile de la Nouvelle-France laurentienne? Par l’étude des « presque veuves » – c’est-à-dire des femmes dont le mari est fait prisonnier par l’ennemi, est porté disparu ou dont la mort n’est pas officiellement recensée –, nous chercherons à voir les stratégies qu’ont employées ces femmes pour assurer leur survie. Ni sûres d’être veuves ni sûres du retour de leur mari, elles ont vécu dans une incertitude qui a contribué à accroître leur état de vulnérabilité en plus d’influencer leur vie au quotidien.
La conférencière anime des émissions radiophoniques de vulgarisation de l’histoire. Elle reviendra sur ses recherches menées à la maîtrise et ayant conduit à la rédaction de son mémoire à ce sujet. Récipiendaire d’une prestigieuse bourse BESC-Vanier, elle s’intéresse à l’expérience du deuil dans le Québec de la fin du XIXe siècle dans le cadre de ses études doctorales.
Info au shgbmsh.org.