S’inscrivant dans le cadre de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles, cet événement propose la diffusion en réalité virtuelle de trois courts métrages de 20 minutes chacun articulés autour du thème de l’exil et produit par l’entreprise montréalaise HUBBLO. « Nous sommes très heureux d’offrir à nos citoyens cette occasion de découvrir des histoires profondément humaines à travers l’art et la technologie. “Vivre ensemble” est une invitation à mieux comprendre les réalités de l’émigration et à favoriser le dialogue et la diversité culturelle », souligne le maire de Mont-Saint-Hilaire, Marc-André Guertin.
Intitulé Murmuration, le premier film amène à suivre le parcours de Kanope, un jeune Nigérian en quête d’espoir, à travers une narration basée sur des histoires de migrants mineurs arrivés en Sicile. Le second est Liens de sang, un documentaire interactif entraînant les spectateurs dans une quête à travers le Canada où chaque découverte apporte des révélations surprenantes. Le troisième film, La mer de l’Est, propose une réflexion visuelle sur l’exil et la transmission générationnelle d’une famille vietnamienne.
Les gens peuvent réserver dès maintenant leur place en ligne. Des plages de diffusion sont disponibles pour chaque film à chaque heure, tout au long de la journée.
Gratuit pour tous
« Vivre ensemble » est issu d’un appel de projets lancé par la MRC de La Vallée-du-Richelieu dans le cadre de la semaine thématique des rencontres interculturelles. Mont-Saint-Hilaire a déboursé un montant de 1650 $ et le montant alloué pour le reste du projet est couvert par la subvention de la MRC, soit 5700 $, pour un total de 7350 $.
L’entrée est gratuite pour tous et ne se limite pas aux résidents de Mont-Saint-Hilaire. « L’idée est vraiment de promouvoir les relations interculturelles harmonieuses entre les Québécois de toutes origines et de contribuer à la lutte contre le racisme, l’intimidation et la discrimination en favorisant le vivre-ensemble respectueux, égalitaire et inclusif », renchérit la porte-parole Geneviève Désautels.
Les jeunes, incluant certains élèves du primaire, sont aussi invités à vivre l’expérience virtuelle. Cette dernière est toutefois déconseillée pour les enfants âgés de moins de 12 ans. D.B.