Mme Taillon devient donc la première femme à gouverner la ville, ce qui représente une « grande fierté » pour elle, qui déplore la sous-représentation des femmes en politique. Le taux de participation au scrutin s’affiche à 38%.
Auparavant conseillère dans le District 4 depuis son élection par acclamation en 2021, la candidate de 46 ans affirme que son mandat s’inscrira dans une continuité de celui du maire sortant Martin Dulac, « avec ma couleur à moi », précise celle qui a également siégé sur le conseil d’urbanisme de la ville.
« Les citoyens m’ont dit que ça va bien à McMasterville », avance la nouvelle mairesse, qui voit leur soutien derrière les urnes comme venant « légitimer » le travail qu’elle accomplit aux côtés des autres conseillers depuis 2021. Elle cible l’entretien des infrastructures routières et municipales, la gestion des finances ainsi que l’amélioration de l’accès à la rivière Richelieu pour embarcations non motorisées comme des priorités de son mandat.
Dans le respect
Le deuxième candidat à la mairie, Antoine Barrette, accepte le résultat et l’accueille avec positivisme. Avec environ 20% des voix, le candidat de 22 ans souligne que le résultat le motive à continuer en politique. « Je ne perds rien », affirme-t-il, sans s’avancer sur sa participation à une future campagne.
Mme Taillon remercie M. Barrette de s’être lancé, un geste qui requiert « beaucoup de courage », et elle demeure ouverte à travailler avec lui. « S’il veut continuer en politique, qu’il vienne nous rencontrer, ça va nous faire plaisir de le rencontrer aux séances du conseil », énonce-t-elle.
Se disant ouvert à travailler avec Mme Taillon, M. Barrette souhaite bonne chance à la mairesse. « McMasterville est entre de bonnes mains », affirme celui qui dit lui faire « confiance totalement ».
Outre la course à la mairie, la lutte à 5 dans le District 2 s’est soldée par une victoire du conseiller Jean-Guy Lévesque avec 31,82% des voix, alors que son plus proche rival Jean-Patrick Lebeux récolte 30,99% des votes.







